Abidjan, Côte d’Ivoire, le 26 octobre 2023 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : 13720,7 milliards FCFA, projet de budget 2024. En augmentation de 17,3% par rapport 2023. Le contrôle citoyen doit être encore plus actif et motivé parce qu’il sera financé par nos impôts. La guerre du Cacao aura-t-elle lieu en 2024 ? CAN2023, dans le silence, on prépare la cérémonie d’ouverture. Mon Général, mes devoirs, au revoir, Katiola t’attend, dans la douleur.
Premiers examens de passage pour le Prédicateur de Songon: adoption du projet de budget pour l’année 2024 et attribution des ministères. Le conseil des ministres, présidé par ton Camarade ce mercredi 25 octobre 2023, a validé les deux points. Après la formation du nouveau gouvernement, la recomposition de certains ministères, il fallait clairement définir les champs de compétence et d’exercice des personnalités nommées. C’est fait.
‘’13720,7 milliards FCFA, projet de budget 2024. En augmentation de 17,3% par rapport 2023.’’
Arrêtons-nous un peu sur le projet de budget pour l’année 2024 : un peu plus 13 mille milliards de FCFA. Ça donne un peu le tournis pour le commun des Ivoiriens. Ça montre aussi que « la Côte d’Ivoire, c’est la Côte d’Ivoire », comme disait à l’époque, un homme politique. Un pays solide, géré avec rigueur, peut soutenir son développement.
Le budget 2024 est financé par le tissu économique et industriel, les impôts, notamment, fonciers et autres, les diverses taxes. Le Porte-parole du gouvernement, apparu bien sobre, a parlé de quelques concours extérieurs, mais la base du budget, c’est la Côte d’Ivoire elle-même, ce sont les Ivoiriens. Toutes ces personnes qui font couler le béton à Abidjan et à l’intérieur du pays doivent faire preuve de civisme fiscal. Ah, si les Bekessé pouvaient être nombreuses dans les différentes agences des Impôts. Mme Bekessé, la dame de fer, pédagogue, souriante et stresseuse. Tu la connais très bien. Elle avait mis Yopougon sur un pied !
13720,7 milliards FCFA, projet de budget 2024. En augmentation de 17,3% par rapport 2023. Ph.Dr.
Les pays producteurs de cacao sur pied de guerre. 2024 s’annonce particulièrement difficile. Ceux que le père fondateur appelait « les irresponsables, responsables de nos malheurs », sont toujours à la manœuvre. Le Patron de la bourse Café-Cacao est inquiet, mais déterminé. Il n’entend pas plier aux injonctions des multinationales. Les raisons du bras de fer : la Côte d’Ivoire n’arrive pas à vendre les contrats d’exportation pour l’année 2024-2025. Les acheteurs, prétextant une pénurie de l’offre, exigent une baisse des prix. « Nous voulons dire à l’industrie du cacao et du chocolat que nous ne réduirons pas le différentiel. Nous avons fait trop d’efforts et de sacrifices pour eux », coupe sèchement Abidjan, premier producteur mondial du Cacao. Quelle est la place du « brave paysan » dans cette guerre des chefs et de gros sous ? « Le pauvre n’a pas grand-chose à dire… », selon un homme du milieu.
‘’Les pays producteurs de cacao sur pied de guerre. 2024 s’annonce particulièrement difficile. Ceux que le père fondateur appelait « les irresponsables, responsables de nos malheurs », sont toujours à la manœuvre.’’
Le pauvre peut au moins vibrer dans les stades, vivre sa passion du foot. Dans 79 jours, coup d’envoi de la CAN2023. Ce sera à Ebimpé. Avant le coup d’envoi, cérémonie d’ouverture. À ce niveau, chaque pays organisateur cache un peu son jeu. Le COCAN prépare, sans grands bruits, cette cérémonie. Ce qui se passe actuellement, phase de recrutement des acteurs pour la cérémonie d’ouverture puis suivront les répétitions.
Un grand sportif, l’un des pères fondateurs du Tae Kwendo ivoirien ne sera plus là, pour vivre les moments féeriques qui s’annoncent pour la CAN2023. Dieu en a décidé autrement. Le Général s’est plié. Katiola pleure un fils. La gendarmerie nationale, un patron, la Côte d’Ivoire, un serviteur loyal. En pareilles circonstances, on s’en remet à Dieu.
Je termine: si vous êtes un utilisateur des réseaux sociaux, cette cérémonie vous intéresse: adoption de la charte des réseaux sociaux ainsi Abidjan-Plateau.
La chronique de FERNAND DEDEH