La Banque mondiale au secours des femmes leaders d’organisations de producteurs

La Banque mondiale au secours des femmes leaders d’organisations de producteurs

La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont signé le vendredi 18 juin, dans l’après-midi, un accord de financement portant sur un appui de 250 millions de dollars pour développer les chaînes de valeur vivrières en Côte d’Ivoire. Et surtout, soutenir la formation spécifique des femmes leaders d'organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l'accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.

Abidjan, le 20-06-21 (crocinfos.net) La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont signé le vendredi 18 juin, dans l’après-midi, un accord de financement portant sur un appui de 250 millions de dollars pour développer les chaînes de valeur vivrières en Côte d’Ivoire. Et surtout, soutenir la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.

Le projet favorisera l’accès au financement des PME et des petits exploitants agricoles à travers la mise en place d’un instrument de fonds à coûts partagés et la création d’un guichet agricole auprès du Fonds de garantie des PME (Fgpme), dédié aux opérateurs désireux d’investir dans le secteur agro-alimentaire. Il soutiendra la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.

Le programme de cet accord de financement d’un montant total de 250 millions de dollars des fonds de l’Association internationale de développement (IDA) ciblera un nombre de filières agricoles clés, tels que le manioc, l’aquaculture, et l’horticulture, l’aquaculture, etc., selon Mme Coralie Gevers la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Benin, la Guinée et le Togo. « Avec ce financement de 250 millions de dollars du Fonds IDA, la Banque mondiale vient soutenir les efforts conçus par les autorités ivoiriennes en vue de relever ces défis – notamment à travers l’augmentation des investissements dans la recherche agricole, la commercialisation, et la transformation agro-industrielle pour stimuler le développement du secteur agro-alimentaire », a déclaré Mme Coralie Gevers.

À l’en croire, selon des prévisions scientifiques, avec l’urbanisation croissante en Afrique, un agriculteur devra nourrir au moins deux consommateurs non agricoles d’ici 2030 et probablement plus de quatre en 2050. Parallèlement, les contraintes foncières et les problèmes climatiques vont augmenter. Avec ce financement, la Banque mondiale vient soutenir les efforts envisagés par les autorités ivoiriennes en vue de relever ces défis importants, à travers notamment l’augmentation des investissements dans la recherche agricole, la commercialisation et la transformation agro-industrielle pour stimuler le développement d’un secteur agroalimentaire compétitif et inclusif.

Aux côtés de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) jouera un rôle clé dans l’engagement du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-alimentaire en Côte d’ Ivoire. Et permettre ainsi au PDC2V (le Projet de développement des chaînes de valeur vivrières) d’appuyer environ 600 000 petits exploitants agricoles, dont la moitié sera des femmes, 150 PME et au moins 400 micro entreprises impliquées dans la production, la commercialisation et la transformation de produits agro-alimentaires. « Le projet soutiendra la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale, et faciliter la mise en réseau des femmes entrepreneures rurales aux niveaux local, régional et national », a-t-elle précisé.

La Banque mondiale marque ainsi son engagement à appuyer le programme du gouvernement pour un développement accéléré et durable du secteur vivrier.

Kpan Charles info BM

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