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La Bourse (La chronique de Fernand Dédêh Tagro)

Barthelemy Zouzoua Inabo: C’est un jeune qui m’a contacté inbox et m’a encouragé à assister à ce qu’il a appelé les cours de l’Ecole de la Bourse.
« Tu te bats beaucoup et je pense que la bourse, que je pratique depuis bientôt 3 ans, est une bonne alternative de croissance de revenus et de financement de l’entrepreneuriat et des PME».

J’avoue que j’ai hésité. J’ai checké rapidement: la formation est dispensée par l’EDB ( Ecole De la Bourse ) https://web.facebook.com/lecoledelabourse/.

Sur le blog de l’école, au moins 10 leçons gratuites d’initiation à la bourse ( https://lecoledelabourse.com/catego…/initiation-a-la-bourse/ ). Je me suis dit : « pourquoi pas? ».

Surtout pour encourager tous ces jeunes qui se battent, qui entreprennent, qui font bouger les lignes. Hors des circuits de la politique, des jeux des arrivistes et opportunistes divers. Ces jeunes qui feront la Côte d’Ivoire et l’Afrique de demain.
« Grand-Frère, c’est 25.000 F par personne. Mais toi, c’est gratuit… Si tu confirmes ta présence, je prends les dispositions.»

Son discours me rassure. Je décide d’y aller.

Dans la salle de conférence d’un établissement hôtelier à la Riviera-Palmeraie, une vingtaine de jeunes cadres, entrepreneurs, des comptables et des financiers. Un jeune enseignant, qui se définit comme « un long-termiste » dans les risques en bourse. Pour moi qui suis formaté « pédagogue », l’homme maîtrise parfaitement son domaine, parle précis, court et passionné. Il sait entraîner ses interlocuteurs dans les méandres de la bourse, sans les ennuyer. Il sait captiver l’attention. « Retenez une chose: dans le système capitaliste, le plus important, c’est le capital. Le système est au bénéfice des investisseurs. Celui qui bénéficie n’a pas besoin d’être dans le pays. Le capital lui profite

Puis il invite les jeunes à se départir des complexes et des ignorances pour prendre des actions dans les différentes sociétés. « Ce qui compte, ce n’est pas le temps. C’est la décision.» On peut donc entrer en bourse à tout moment, en fonction de ses possibilités mais en prenant des risques calculés. Il insiste sur les cours des actions des grandes sociétés de la place. « Je ne comprends pas les Ivoiriens. Ils préfèrent investir par exemple dans des opérations spéculatives comme Agrobusiness qu’ils ne maîtrisent pas. Là où une société comme la CIE met 49% de ses actions en bourse.» Et il ajoute: « Un capital placé sur la CIE entre 2011 et 2015 a progressé de 321 %. » Chaque actionnaire reçoit les dividendes au prorata de son portefeuille…

Comparaison n’est pas raison. Mais un capital placé à la banque, en Côte d’Ivoire progresse de… 3,5% l’an…

Je repartirai sûrement pour consolider ma base de réflexion.

 

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