-Dadié Gohi Charles victime de 5 cinq coups de couteau
Oumé, le 6-1er-23 (crocinfos.net) Chaque fin d’année, les jeunes du campement de Yaoyoakoreko choisissent un jour après le 1er janvier pour célébrer ensemble le nouvel An. Pour 2023, ils ont opté pour la date du 2 janvier pour partager différents mets, arrosés d’alcool à pour festoyer.
Malheureusement, au cours de cette fête une bagarre éclate entre Dadié Gohi Charles, jeune dudit village et Kouassy Ghislain, supposé responsable national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et ressortissant d’un village voisin.
Selon plusieurs sources, la soirée du 2 janvier avait très bien commencé, au son de la musique à couper le souffle. En cause, les jeunes de Yaoyoakoreko avaient reçu d’autres jeunes des campements voisins avec qui, ils festoyaient dont le nommé Kouassi Ghislain, originaire de l’un des campements environnants.
Pour participer à la réussite du ‘’show’’, Kouassy Ghislain fait un don d’un montant de 25 000 FCFA à ses hôtes comme participation. Contre toute attente, Dadié Gohi Charles présent sur les lieux, interpelle le donateur sur l’origine de son train de vie. Il lance publiquement qu’il n’est qu’un simple étudiant et qu’il n’a pas encore goûté aux délices du travail. « Le traitant publiquement de voleur », selon des témoins.
Non satisfait, malgré le silence affiché par le supposé responsable de la FESCI, Dadié Gohi Charles ira jusqu’à terrasser Kouassy Ghislain sous le regard ahuri des jeunes des différents campements.
Se sentant humilié, Kouassy Ghislain perd son sang-froid. Il fonce vers son véhicule, se munit d’un couteau qui se trouvait à bord de celui-ci et assène plusieurs coups de couteaux dans le dos de Dadié Gohi Charles.
Evacué de toute urgence à l’hôpital général d’Oumé, il s’en est ressorti avec ‘’de graves blessures de 5 cm dans le dos et des douleurs thoraciques’’. De sources hospitalière le pronostic vital de la victime ‘’n’est pas en danger’’.
L’affaire a été portée devant les autorités judiciaires de la ville, mais a été ramenée au sein des deux familles pour un arrangement amiable. Les deux belligérants ayant porté plainte.
À Oumé, ce n’est pas la première fois qu’un responsable de la FESCI est cité dans une affaire de violence extrême.
En effet, lors de la révision de la liste électorale, le secrétaire national de la FESCI et certains de ses partisans ont fait une descente musclée au siège du PDCI-RDA d’Oumé, violentant au passage un militant de ce parti sous prétexte qu’une opération de fraude s’y déroulait.
Raoul G., correspond régional