La hausse des prix sur le marché en Côte d’Ivoire

La hausse des prix sur le marché en Côte d’Ivoire

Votre affaire de gouvernement restreint, c’est entre parenthèses. Il y a plus urgent: la hausse des prix des produits sur le marché.

Abidjan, le 23-2-2 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Ton Camarade est de retour au pays. Votre affaire de gouvernement restreint, c’est entre parenthèses. Il y a plus urgent: la hausse des prix des produits sur le marché.
J’ai jeté un regard sur le dossier des Enfants microbes appelés joliment « Enfants en conflit avec la loi ». Les agents sociaux font un travail remarquable, peu vulgarisé

Le gouvernement n’a peut-être pas anticipé la hausse des prix sur le marché. Mais il n’entend pas se laisser déborder. Un commando de ministres était sur le terrain, à Yopougon, ce mardi 22 février 2022. L’équipe était conduite par le Cardinal Frotomougou.
Visite en zone industrielle et dans certaines surfaces pour toucher du doigt, la réalité et sensibiliser les commerçants à éviter les hausses démesurées.

Le sujet est préoccupant. Ton Camarade de retour de son séjour belge, l’a abordé devant la presse. « C’est un phénomène malheureusement mondial. Le problème de la vie chère résulte de la déficience de l’offre », a-t-il dit avant d’annoncer que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour juguler la crise.
Oreilles tendues vers le conseil des ministres, ce mercredi 23 février 2022.
Ton Camarade ne va pas quand même pas dissoudre le gouvernement en pleine envolée des prix sur le marché et pendant que le dialogue politique est en cours… Ou bien, vous voulez créer un problème dans le problème?

Cela dit, je suis avec un intérêt soutenu le dialogue politique. Je compte les poins. Pour le moment, les assises avancent bien. Mes oreilles ont capté les applaudissements dans la salle lors de la séance de ce mardi 22 février 2022, sur la question de la réconciliation nationale. Je le dis et le répète: pour moi, tant que les Ivoiriens se parlent, ça me va. Des problèmes, il y en aura toujours. Le propre d’un obstacle est d’être franchi. Aisément ou difficilement. Dis à ton Camarade, avançons. Dieu ne descendra pas pour parler aux Ivoiriens…

En communication et c’est vous, nos chefs qui nous l’avez appris, quand tu ne dis pas ce que tu fais, on dit ce que tu n’as pas fait. Répète-le au Conseil national de sécurité qui pilote le projet de la lutte contre les enfants dits en conflit avec la loi. La cellule de coordination, de suivi et de réinsertion fait un travail remarquable qui n’est malheureusement pas vulgarisé. Un combat difficile, de tous les instants, dans les quartiers, dans les fumoirs, dans les familles, avec patience, passion et altruisme, au mépris, très souvent de la sécurité des travailleurs sociaux.

Note les chiffres suivants: plus de 1600 enfants et jeunes de 9 à 25 ans, enfants microbes, ont été résocialisés de décembre 2014 à décembre 2021. Actuellement, les travailleurs sociaux sont en phase d’identification et de recrutement pour l’année 2022. Les jeunes récupérés seront conduits dans le centre d’accueil de M’Bahiabro. Pendant trois mois, les spécialistes dans les différents domaines du développement humain, de la formation et de la sécurité vont les encadrer et au bout du compte, transformer les caïds, les enfants de la pègre, des tueurs froids et sans peur, les habitués des fumoirs, les accrocs à la drogue, les agresseurs en bandes organisées, en citoyens motivés, respectueux de la loi, ayant appris un métier et réintégrés dans leurs familles respectives et dans la société. « Nous avons une géolocalisation de tous les enfants qui passent par le Centre de M’Bahiakro. Nous arrivons ainsi à les retracer. Nous notons 10% de récidives», dit la responsable de la cellule…

La chronique de Fernand Dédeh

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