Abidjan, le 20-9-21 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Le Sud-Comoé accueille la quatrième édition des journées des chefs d’entreprise du 23 au 25 septembre 2021. On s’en va à Aboisso comme ça, avec Capital Connect, les patrons et grands patrons du pays. On va parier « du secteur privé en région, de la résilience à la croissance globale.» Tu es courant comme ça. Si tu me cherches, mon cher, tu sais où me trouver…
La Covid-19 a ralenti les activités économiques, perturbé les chefs d’entreprises et les travailleurs, partout dans le monde, et particulièrement en Côte d’Ivoire. Les gouvernements ont pris des mesures pour maintenir les forces de production sous perfusion ou sous assistance respiratoire. Les patrons et grands patrons eux-mêmes ont fait preuve d’imagination, de créativité, d’anticipation pour résister à l’effondrement.
‘’Parler d’économie en région, c’est ouvrir les portes du futur, donner confiance aux femmes et aux hommes, à toutes ses personnes qui luttent chaque jour pour produire en entreprises ou dans les champs, qui donnent espoir à la jeunesse.’’
La tenue des journées nationales des chefs d’entreprise dans le Sud-Comoé est en soit, la preuve du refus de plier devant la pandémie de la Covid-19. Une occasion de faire le bilan de l’impact de la maladie sur le secteur privé, ces deux dernières années et dégager les perspectives. Plus encore, la région du Sud-Comoé, à l’honneur, doit exposer ses potentialités économiques, touristiques et culturelles. Un plateau pour vendre la région aux entrepreneurs, aux investisseurs. Rdv du donner et du recevoir, des be to be, des échanges entre les opérateurs économiques locaux et ceux d’Abidjan et du reste du pays.
Les trois premières éditions des JNCE, à Korhogo, à San-Pedro et à Man avaient mis en lumière, les réalités de ces régions.
‘’Ce dimanche 19 septembre 2021 marquait la date-anniversaire d’une tache noire dans la vie de la nation. Les douleurs sont encore vives. Beaucoup souhaitent ne plus se souvenir de ce triste épisode. La violence ne règle rien en politique. Le changement des institutions par la force et les kalaches encore moins.’’
Parler d’économie en région, c’est ouvrir les portes du futur, donner confiance aux femmes et aux hommes, à toutes ses personnes qui luttent chaque jour pour produire en entreprises ou dans les champs, qui donnent espoir à la jeunesse. Tout le monde veut venir à Abidjan parce que la légende et la propagande font croire que l’on réussit mieux sa vie dans la capitale économique. Les JNCE ouvrent les yeux sur l’économie en région. C’est une façon de lutter contre l’exode massif des jeunes vers l’éldorado de toutes les illusions.
Ce dimanche 19 septembre 2021 marquait la date-anniversaire d’une tache noire dans la vie de la nation. Les douleurs sont encore vives. Beaucoup souhaitent ne plus se souvenir de ce triste épisode. La violence ne règle rien en politique. Le changement des institutions par la force et les kalaches encore moins.
‘’En réalité, l’Afrique a tout tenté pour la gestion du pouvoir en 60 ans d’indépendance: coup d’État, rébellion, régionalisme, repli communautaire et identitaire. Le continent doit passer à autre chose.’’
Dans ce pays, ceux qui ont soutenu l’affreuse opération en 2002, qui en ont tiré des dividendes et ceux qui s’y sont opposés avec le cœur et la passion patriote, doivent faire le bilan: La Côte d’Ivoire a gagné quoi? Rien du tout. Certains hommes, certaines femmes, si. Privilèges individuels. Destin des braqueurs. Le braqueur vit toujours, la peur au ventre. Beaucoup nourrissent des regrets. Certains, des ressentiments, de la haine, de la frustration.
19 ans plus tard, on continue d’appeler la réconciliation des cœurs et des esprits de nos vœux. En réalité, l’Afrique a tout tenté pour la gestion du pouvoir en 60 ans d’indépendance: coup d’État, rébellion, régionalisme, repli communautaire et identitaire. Le continent doit passer à autre chose. Essayer autre chose: intégrer l’éthique dans la gouvernance publique, refuser le tripatouillage des constitutions, le braquage du pouvoir d’Etat; s’engager à respecter les institutions, lutter efficacement et collectivement contre la corruption, donc contre l’accaparement des richesses nationales par une minorité, arrogante et vorace!
En un mot comme en cent, l’Afrique doit construire sa Démocratie. Pas que copier le modèle occidental!
Fernand Dédeh
[Encadré] Football: Brin de déception à Paris
Il ne faut pas se précipiter pour tirer les leçons et surtout de façon péremptoire. On attendait certes, que le Paris Saint-Germain éclabousse le début de saison au regard du talent de ses joueurs. L’attaque de l’équipe parisienne fait en effet rêver: Messi, Neymar, M’Bappé, Di Maria… N’importe quelle défense devrait exploser sous la classe et les coups de boutoir d’une telle association de valeurs. Seulement voilà, en trois sorties, deux en ligue 1 et une en ligue des champions, le grand Paris tarde à dynamiter ses adversaires.
‘’L’attaque de l’équipe parisienne fait en effet rêver: Messi, Neymar, M’Bappé, Di Maria… N’importe quelle défense devrait exploser sous la classe et les coups de boutoir d’une telle association de valeurs.’’
Messi s’intègre dans le groupe, Kilyan reste toujours une menace permanente, Neymar pas tout à fait au mieux de sa forme de compétition… Les automatismes ne sont pas encore tout à fait huilés.
L’équipe présente des déséquilibres dans ses lignes de jeu: derrière les monstres en attaque, le milieu doit être inspiré, jouer en première intention et être capable de casser les lignes et jouer sur les qualités des attaquants. La défense doit être dans ce cas, le premier rideau relancer… L’entraîneur cherche sûrement la bonne formule mais il aura du mal à supporter l’impatience des supporters de Paris. La vérité, une équipe de football est plus qu’un assemblage de grands noms. C’est un collectif, un vécu, un projet. Paris a l’argent. Mais l’argent ne joue pas.
Fernand D.