Le cadeau de Noël empoissonné de la France à la Côte d’Ivoire (chronique)
L’enquête de la Justice française sur un système de corruption d’agents publics étrangers et de blanchiment présumé révélée par la presse est un cadeau de Noël empoissonné de la France à la Côte d’Ivoire.
Abidjan, le 24 décembre 2024 (crocinfos.net) – À Barthelemy Zouzoua Inabo: Un vrai cadeau de Noël empoissonné pour ton camarade, si les révélations de la presse française sont avérées : la justice française fourre son nez dans les placards ivoiriens. Politique : Il fallait s’y attendre après la parabole du jeune président du vieux parti : contre-parabole du Cardinal Frotomougou. Innovation technologique, le Festival des sciences arrive à Abidjan.
Si une affaire tombe bien à un très mauvais moment, c’est bien celle-là. L’enquête de la Justice française sur un système de corruption d’agents publics étrangers et de blanchiment présumé révélée par la presse. Elle implique, selon les informations relayées, « de hautes personnalités au plus haut sommet de l’État ».
‘’ La Côte d’Ivoire est placée sur la liste grise du GAFI et évalue actuellement son dispositif légal pour le mettre en conformité avec les recommandations du groupe d’action financière, c’est un vrai test grandeur-nature de transparence et de justice.’’
En dehors de toute réaction officielle aussi bien du côté français que du côté ivoirien, il faut prendre des pincettes pour aborder le sujet. Nos anciens disent : « Le masque arrive dans la maison du père, pourquoi tirer le cou par la fenêtre ? »
Toutefois, dans un environnement général de lutte contre corruption et de blanchiment de capitaux, dans un contexte dans lequel la Côte d’Ivoire est placée sur la liste grise du GAFI et évalue actuellement son dispositif légal pour le mettre en conformité avec les recommandations du groupe d’action financière, c’est un vrai test grandeur-nature de transparence et de justice qui s’impose à ton Camarade.
Selon mes premières informations, la justice ivoirienne n’est pas encore saisie du dossier. Une source introduite prévient cependant : « Une chose est sûre : l’affaire-là est très carabinée. Il faut juste regarder de loin. Il y a des noms dedans de personnes que tu prenais pour des gens “saints” ou “propres” qui vont apparaître, tu ne vas rien comprendre. »
On attendait une réaction du Cardinal Frotomougou sur un sujet aussi sensible. Que nenni ! Il est plus facile de répondre à la parabole du jeune président du vieux parti. L’ancien banquier suisse a dit à Aboisso, que l’époux aimant au début de sa relation avec son épouse avait changé d’attitude après quatorze ans de vie commune. Et l’épouse regarde désormais du côté du plus jeune, arrivé dans le village.
Le Cardinal Frotomougou a vivement réagi : il oppose à Tithi, l’histoire « d’un fils de la lignée royale qui occupait l’une des plus importantes fonctions au sein du royaume et qui avait pris ses jambes à son cou dès que le royaume avait été attaqué »
La réplique attendue est venue sans surprise. Elle montre une chose : des cadres du parti de ton Camarade subissent le jeune président du vieux parti. C’est lui qui donne le tempo et ils se mettent en branle. Quelqu’un a dit : « Il court avec leurs esprits. »
Et pourtant, ils ont mieux à proposer en termes de bilan de ton Camarade. Après l’affaire de l’IDH, il les trimbale sur le terrain des paraboles et des contre-paraboles.
‘’Le festival des sciences d’Abidjan. Il est prévu dans la capitale ivoirienne, au parc des expositions, le 29 avril 2025.’’
Ça, c’est une bonne nouvelle pour les jeunes inventeurs, porteurs de projets innovants dans le domaine technologique et scientifique : le festival des sciences d’Abidjan. Il est prévu dans la capitale ivoirienne, au parc des expositions, le 29 avril 2025. Vingt-cinq pays sont attendus, ainsi que douze universités de renommée mondiale. Elle sera meublée par des concours de robotique, des concours sur l’électricité, etc. Le festival des sciences d’Abidjan est porté par la fondation turque, Maarif.
Monsieur, quelles sont les nouvelles de la Chine ? En France, des anciens premiers ministres intègrent le gouvernement.
La chronique de Fernand Dédeh
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