Le Sénégal n’a pas besoin de passer par l’épreuve de feu et de sang!

Le Sénégal n’a pas besoin de passer par l’épreuve de feu et de sang!

Le Sénégal n’a pas besoin de passer par l’épreuve de feu et de sang! Revenons à Abidjan pour suivre le rapport de la CAF après l’inspection des infrastructures sportives.

Abidjan, le 17-02-23 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Très clairement, nous devons observer attentivement ce qui se passe au Sénégal. Pas de jugement précipité mais, à un an de la présidentielle, la rue dakoroise interpelle chacun.e de nous. En Côte d’Ivoire, nous allons observer le discours Secrétaire général de la CAF ce vendredi, après le tour du propriétaire à Abidjan et à l’intérieur du pays. La loi sur la Communication audiovisuelle, on la jugera à la pratique.

L’image renvoyée à l’Afrique et au monde par la scène dans la rue, l’opposant tranquillement assis dans sa voiture, narguant ou presque les forces de sécurité parait à la fois surréaliste et une communication rodée.

Selon nos informations, l’opposant est convoqué devant la Justice, en tant que citoyen pour répondre des faits qui lui sont reprochés. « Il a fait sortir la foule pour ne pas aller à son procès. Du coup ils occupent les voies et non seulement le gars plante sa voiture en plein milieu de la route, mais il veut improviser un meeting. Donc pour éviter que ça dégénère la police a simplement cassé sa vitre, ils l’ont mis dans un cargo et ils l’ont déposé gratuitement chez lui pour pouvoir libérer la voie. ».

‘’L’image renvoyée à l’Afrique et au monde par la scène dans la rue, l’opposant tranquillement assis dans sa voiture, narguant ou presque les forces de sécurité parait à la fois surréaliste et une communication rodée.’’

Si les faits tels que rapportés par un témoin à Dakar sont vrais, il y a de quoi dénoncer l’amalgame  savamment entretenu.

L’image renvoyée à l’Afrique et au monde par la scène dans la rue, l’opposant tranquillement assis dans sa voiture….Ph.Dr.

C’est vrai que sous nos tropiques, la Justice est souvent instrumentalisée par les pouvoirs, mais la meilleure façon de l’exposer, c’est de se présenter devant elle, l’affronter, obliger le Procureur de la République et le tribunal à abattre leurs cartes. La violence ne règle rien. Les mêmes juges contestés aujourd’hui seront les mêmes, demain, quand le pouvoir va changer de main.

‘’En vérité, l’institution qui doit rassurer les Ivoiriens et les Ivoiriennes, c’est le BNETD. C’est le concentré de l’expertise nationale. C’est lui qui est techniquement outillé pour suivre l’exécution des travaux et contrôler la conformité avec le cahier des charges de la CAF.’’

Pour l’instant, pas de jugement précipité sur la politique intérieure au Sénégal. L’on prête au président sortant de vouloir briguer un troisième mandat. Soyons clairs: si la constitution ne le prévoit pas, Dakar rek, pardon, le Sénégal a habitué l’Afrique à l’exception démocratique. Au revoir. Et peut-être, bon retour, demain. Le Sénégal n’a pas besoin de passer par l’épreuve de feu et de sang!

Revenons à Abidjan pour suivre le rapport de la CAF après l’inspection des infrastructures sportives. C’est clair, le SG de l’institution est un diplomate. Il ne sera pas cassant. Il faudra juste être concentré pour capter les non-dits de son discours et les recommandations.

En vérité, l’institution qui doit rassurer les Ivoiriens et les Ivoiriennes, c’est le BNETD. C’est le concentré de l’expertise nationale. C’est lui qui est techniquement outillé pour suivre l’exécution des travaux et contrôler la conformité avec le cahier des charges de la CAF. Le BNETD doit montrer son autorité, ses capacités, les vendre même, au besoin. C’est toujours surprenant que les experts se mettent en retrait, pour laisser parler les fonctionnaires. Ou bien, de me retourner sur ma natte, pour lire et relire la nouvelle loi sur la Communication audiovisuelle?

Le CNDH a donné le micro à la HACA pour expliquer les innovations de la loi. Et surtout sensibiliser les professionnels des médias, les blogueurs, les activistes et les influenceurs, sur les nouvelles dispositions. La pratique dira en réalité, à quelle sauce seront mangés les utilisateurs des réseaux sociaux ?

La volonté de l’autorité est clairement de protéger la société contre les abus et les dérapages. « On ne compte pas recenser les blogueurs, activistes et influenceurs. Pour quoi faire? Ce sont les actes qui seront visés, qui vont appeler l’application de la loi », a rassuré le patron de la HACA.

Bon, comme qui dirait, le salut est individuel…

La chronique de Fernand Dédeh

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