Abidjan, le 7 décembre 2024 (crocinfos.net) – L’antisystème, incarné par le PASTEF, a pris le pouvoir, tout le pouvoir au Sénegal. Et sans appel.
▪︎ C’est la rupture totale avec l’ordre ancien: l’ancien régime déchu de Macky Sall et, avant lui, celui d’Abdoulaye Wade sont passés au Moulinex électoral pour être réduits à leur plus simple expression. Rançon de leur quête du souverainisme.
▪︎ C’est le renouvellement garanti de la classe politique, avec vraiment la nouvelle génération:
– Bassirou Diomaye Faye est né le 25 mars 1980 (44 ans). Cet ancien secrétaire général du PASTEF et candidat de substitution préside aux destinées de l’État.
– Ousmane Sonko a vu le jour le 15 juillet 1974 (50 ans). Ce président du parti présidentiel, que des arguties juridiques ont écarté de la course présidentielle, est le puissant chef du gouvernement.
– El hadj Malick N’Diaye est né le 24 juillet 1982 (42 ans). Secrétaire national à la communication et troisième personnalité du PASTEF, il était le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. Il vient de prendre le perchoir en devenant la deuxième personnalité de l’État.
Le Sénégal parle à l’Afrique: refus des candidatures à vie et des hommes providentiels (et cela, depuis Léopold Sedar Senghor qui a démissionné de son poste de premier président de la république), élections sans violence et dans le fair-play et nouvelle classe dirigeante en lieu et place des gérontocrates.
Cerise sur le gâteau: le leader Sonko (au milieu) a choisi de faire la passe à ses lieutenants.
- M. Bally