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Les fonctions de l’opposition dans une démocratie (Le point de vue de Dr Pascal Roy)

L’opposition a, dans les démocraties, plusieurs fonctions: elle constitue soit un contre-pouvoir; soit elle incarne la possibilité d’une alternance politique; soit elle permet de renouveler le personnel politique. En tout état de cause, son comportement est l’un des baromètres de la vitalité de la démocratie et de la modernité de la gouvernance publique. Le rôle de l’opposition est donc essentiel en démocratie. Et en tant que démocrate, j’aime bien la voir vivace, entreprenante que somnolente et en retrait du jeu politique.

‘’L’opposition a, dans les démocraties, plusieurs fonctions: elle constitue soit un contre-pouvoir; soit elle incarne la possibilité d’une alternance politique; soit elle permet de renouveler le personnel politique. En tout état de cause, son comportement est l’un des baromètres de la vitalité de la démocratie et de la modernité de la gouvernance publique. Le rôle de l’opposition est donc essentiel en démocratie.’’

C’est pourquoi, j’invite tous les partis politiques et les mouvements n’appartenant pas à la majorité parlementaire, partout dans le monde, à occuper, avec responsabilité, le terrain politique et à contribuer, intelligemment, à l’animation progressiste du débat démocratique.

‘’Instruire la démocratie, ranimer s’il se peut ses croyances, purifier ses mœurs, régler ses mouvements, substituer peu à peu la science des affaires à son inexpérience, la connaissance de ses vrais intérêts à ses aveugles instincts ; adapter son gouvernement aux temps et aux lieux ; le modifier suivant les circonstances et les hommes, tel est le premier des devoirs imposé de nos jours à ceux qui dirigent la société.’’

Instruire la démocratie, ranimer s’il se peut ses croyances, purifier ses mœurs, régler ses mouvements, substituer peu à peu la science des affaires à son inexpérience, la connaissance de ses vrais intérêts à ses aveugles instincts ; adapter son gouvernement aux temps et aux lieux ; le modifier suivant les circonstances et les hommes, tel est le premier des devoirs imposé de nos jours à ceux qui dirigent la société. La nation prise en corps sera moins brillante, moins glorieuse, moins forte peut-être ; mais la majorité des citoyens y jouira d’un sort plus prospère, et le peuple s’y montrera paisible, non qu’il désespère d’être mieux, mais parce qu’il sait être bien, pour convoquer Tocqueville.

Il nous faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau qui s’influence, désormais, aussi sur les réseaux sociaux, une plateforme numérique qui peut rendre l’avis du plus minable imbécile plus audible que celui d’un brillant savant.

NB: Le titre est de la rédaction

 

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