Abidjan, le 12-05-21 (crocinfos.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Bonne fête à tous et à toutes. Bonne fête de l’Aïd El-Fitr à la communauté musulmane. La lune a été aperçue en Côte d’Ivoire ce mardi 11 mai 2021.
Effet des réseaux sociaux? Volonté d’en finir au plus tôt avec la période d’abstinence du lever au coucher du soleil et reprendre une vie normale? Ce mardi 11 mai 2021, tout le monde ou presque était devenu astrophysicien en Côte d’Ivoire. Tout le monde ou presque, cherchait le croissant lunaire. Les uns, devenus poètes, faisaient chanter les syllabes de la ville-mosquées, La capitale du Goutougo, les autres, fatalistes, attendaient avec impatience, la sortie des imams.
Les femmes par contre, malgré l’incertitude, se faisaient belles dans les salons de coiffure ou dévalisaient les boutiques et supermarchés pour habiller les enfants et/ou faire les provisions pour la fête.
Finalement, la nouvelle est tombée dans la soirée: la lune a été aperçue. Une chose est cependant sûre, certains fidèles musulmans vont « bisser » les boubous et basins de l’année dernière: les couturiers ont un argument imparable: le rationnement du courant.
Fête de l’Aid El-Fitr, rationnement du courant, responsabilité et sécurité. Les mots-clés du jour. Prières à 9 h dans les mosquées et/ou les espaces libres avec/ou sans électricité. C’est bien possible. La remontada communicationnelle des autorités du secteur de l’Energie, après les balbutiements au début, permet aux consommateurs de se préparer en conséquence.
La responsabilité et la sécurité avec d’une part, la décision cassante des autorités du ministère de la Santé et d’autre part, la tournée sous-régionale des patrons de l’Armée et des Grandes oreilles de la Côte d’Ivoire.
‘’Seulement voilà, les responsables de l’hôpital d’Adzopé ne doivent pas être seuls à payer: tous ceux, au ministère de la Santé qui savent que les hôpitaux manquent de matériel adéquat et qui ne les équipent en conséquence, doivent être sanctionnés. Pour la Justice et pour l’exemple’’
L’affaire de la dame décédée à la maternité d’Adzopé le jeudi 6 mai 2021, n’est pas restée sans suite. Les investigations ont relevé selon le ministère de la Santé, « les dysfonctionnements avérés sur toute la chaine de prestation de service. D’où les sanctions suivantes:
1/ Le relèvement de fonction concernant le Directeur de l’Hôpital général d’Adzopé
2/ La suspension des activités professionnelles du médecin gynécologue avec saisine du Président de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire pour les sanctions disciplinaires.
3/ La suspension des activités professionnelles des trois sages- femmes.
Les sanctions qui frappent les responsables administratifs de l’hôpital d’Adzopé ainsi que leurs collaborateurs rappellent la nécessité pour les gestionnaires de la chose publique de faire preuve de plus de rigueur dans l’exercice de leurs fonctions. Être chef, ce n’est pas seulement les honneurs et les privilèges.
‘’Responsabilité et sécurité. La Côte d’Ivoire prend les taureaux par les cornes. Face à la menace djihadistes. Réactivation de la coopération sous-régionale, synergie d’actions des pays voisins’’
Seulement voilà, les responsables de l’hôpital d’Adzopé ne doivent pas être seuls à payer: tous ceux, au ministère de la Santé qui savent que les hôpitaux manquent de matériel adéquat et qui ne les équipent en conséquence, doivent être sanctionnés. Pour la Justice et pour l’exemple.
Responsabilité et sécurité. La Côte d’Ivoire prend les taureaux par les cornes. Face à la menace djihadistes. Réactivation de la coopération sous-régionale, synergie d’actions des pays voisins. Le ministre de la Défense TBO, et le très discret coordonnateur des services de renseignements ivoiriens, ont séjourné à Ouagadougou et à Bamako (du 9 au 11 mai 2021) pour étudier les voies et moyens de lutter ensemble contre la guerre asymétrique imposée aux États par les djihadistes et autres trafiquants. Aucun pays ne peut y arriver tout seul. Les moyens de surveillance, l’échange des informations et des renseignements, les réactions coordonnées sont les gages de la réussite et de la quiétude des populations.
La chronique de Fernand Dédeh