Abidjan, le 5 juillet 2023 (crocinfos.net) Face à la perte et à la vertigineuse décadence morale en Côte d’ivoire, en Afrique et ici et là dans le monde, certaines voix s’élèvent pour préconiser un retour rapide et salutaire au service militaire… obligatoire en appoint de l’éducation et de la formation (classiques), et ce, dès le jeune âge.
Nul n’oserait, en effet, le contester : aujourd’hui en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde= il y a un grand, regrettable et inacceptable relâchement des mœurs sociales sociétales et éthiques : que faut-il faire pour enrayer cette …”misère morale” galopante ?
Bien sûr, il y a la famille, il y a l’école et il y a, in fine, la société globale. Mais, aujourd’hui, tout cela a montré des limites, des signes d’insuffisance et surtout d’essoufflement. Alors que faire? par quoi compléter l’éducation morale et civique ? Il y a de cela quelques décennies, un retour avait été prôné et entamé pour la réinstauration de la discipline dite ” Instruction civique et morale” à l’école mais cette expérience fut de courte durée.
Aujourd’hui, rebelote, des propositions sont faites pour que le service militaire soit, de nouveau, rendu obligatoire, effectif et généralisé pour tous les enfants dès l’âge minimal de 18 ans. À l’appui de cette suggestion, il y a l’idée et la conviction que ce passage pourrait fournir aux jeunes, futurs responsables et dirigeants, l’armature morale et civique pour être de bons et honnêtes citoyens.
Pourquoi pas? Si notre société peut en tirer un avantage par un retour heureux aux règles, normes et valeurs de bonne conduite et ….de bonne vie?
‘’Aujourd’hui, rebelote, des propositions sont faites pour que le service militaire soit, de nouveau, rendu obligatoire, effectif et généralisé pour tous les enfants dès l’âge minimal de 18 ans.’’
Le débat est donc ouvert: “Qui ne tente jamais, n’a ou n’obtient jamais rien de bénéfique, constructif ou positif” et …”plusieurs intelligences valant toujours mieux qu’une seule”, il est bon, impérieux et urgent que, face à la perte grave, à la dérive grave des valeurs, mœurs et bonnes manières et bonnes pratiques de vie en société, chaque ivoirien, chaque ivoirienne, chaque africain et chaque africaine, réagisse et donne de la voix ici et maintenant pour une approche et une réponse collective voire consensuelle.
L’éducation sociale et morale est une chose trop décisive et déterminante pour être laissée entre les mains des seuls enseignants ou de ….quelques-uns….
Par YAO NOËL, Président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA.