L’intérêt du match est ailleurs pour les Eléphants

L’intérêt du match est ailleurs pour les Eléphants

Fernand Dédeh souligne l'importance du match des Eléphants de Côte d’Ivoire contre les Comores pour l'équipe ivoirienne en termes de performance et de cohésion, ainsi que sa responsabilité de représenter fièrement son pays. Il aborde également les défis et les préparatifs liés à l'organisation d'un tel événement, y compris la nécessité d'une infrastructure et de mesures de sécurité appropriées. Enfin, sa chronique mentionne les efforts du gouvernement et des autorités locales pour investir dans l'éducation et les programmes sociaux, en particulier pour les jeunes.

Abidjan, 24-3-23 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Bouaké, stade la Paix. Au premier coup d’œil, le stade est beau, couleurs chatoyantes, belle pelouse. On est vraiment enthousiaste de suivre la grande première des Eléphants dans cette enceinte.

Bouaké, le Blanc de la Mé, en visite de travail dans la région.

La Côte d’Ivoire, 47e au classement mondial de la FIFA reçoit les Comores, 131e. A priori, les favoris sont connus. Malgré la glorieuse incertitude du football.

L’intérêt du match est ailleurs pour les Eléphants: effacer dans les esprits, la défaite face au Burkina Faso, en octobre 2022 en match a match, rassurer les supporters ivoiriens sur le projet de jeu, la cohésion du groupe, voir en situation certains joueurs, passer un message par rapport à la CAN2023.

L’entraîneur le sait, il est plus attendu sur sa capacité à donner une assise à l’équipe nationale, avec des athlètes prêts mentalement et psychologiquement, conscients de leurs responsabilités dans le groupe et par rapport au pays. Face à la presse, il a très rapidement donné le ton, pour éloigner les polémiques concernant la sélection de tel ou tel joueur: « J’ai échangé avec Seko Fofana et Wilfried Zaha. Ce qu’ils m’ont dit m’a fait prendre la décision de ne pas les convoquer. J’aime avoir des joueurs prêts physiquement et surtout mentalement. »

L’ancien entraîneur de l’Asec Mimosas, le Sorcier Blanc avait prononcé à l’époque une phrase lourde de sens qui est toujours d’actualité: « Tout le monde est important. Personne n’est indispensable. »

‘’L’État de Côte d’Ivoire et la fédération ivoirienne de football doivent créer les conditions favorables et dégager les moyens nécessaires, l’entraîneur à la responsabilité de la gestion du groupe’’

On ne joue pas avec les couleurs nationales, on ne refuse pas l’appel du pays. Toutes proportions gardées, le footballeur international défend les couleurs du pays au même titre qu’un soldat qui abandonne famille et privilèges pour défendre les frontières nationales.

La Côte d’Ivoire doit aller à la CAN avec les athlètes prêts à honorer le drapeau national. À mouiller le maillot.

Une vue des joueurs à l’entraînement

L’État de Côte d’Ivoire et la fédération ivoirienne de football doivent créer les conditions favorables et dégager les moyens nécessaires, l’entraîneur à la responsabilité de la gestion du groupe. « Tout le monde chante,  tout le monde rit. L’ambiance est très bonne. L’ambiance est très importante dans un groupe. J’aime voir une belle ambiance dans mon équipe. »

Côte d’Ivoire-Comores, c’est à 16 h GMT et à guichets fermés.

La police nationale a défini un plan de circulation dans la ville à l’occasion du match. Elle se met dans le contexte de la sécurisation de la CAN2023.

Test-grandeur-nature, à tous les niveaux.

La pluie a testé et certifié les travaux du stade le mercredi 22 mars 2023. « La honte le mercredi à Bouaké. Les tribunes VVIP et VIP inondées », rapporte un journaliste.

Selon un responsable de la FIF, des travaux complémentaires sont à effectuer pour rendre le stade fonctionnel à 100%.

Bouaké, la sportive. Pas que. Bouaké parle aussi à la jeunesse. Le Blanc de la Mé séjourne dans la région pour une visite au pas de course. A Botro et à Diabo, JPA va poser les premières pierres des lycées professionnels agricoles. Formation à thèmes dédiée aux jeunes. À Bouaké, le Blanc de la Mé va inaugurer le centre de service civique. 14 centres de service civique sont prévus en Côte d’Ivoire. Celui de Bouaké est le premier sur la liste.

En principe, hors-théorie et Vuvuzela, les centres de service civique, fonctionnels, aident à la resocialisation et à la réinsertion des jeunes en décrochage.

Le centre de Ouakoukro à M’Bahiakro est un cas pratique et un cas d’école.

La chronique de Fernand Dédeh

 


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