Tout sur le Lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam
La Chine, après le Palais de la culture, vient de nous offrir un autre joyau, le Lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam (déjà baptisé avant son inauguration et la remise des clés) . Un lycée de 14 milliards fcfa, c’est beau. Il vient embellir la première capitale et lui donner un coup de modernité. Cet établissement est beau aussi parce qu’il va permettre aux meilleurs élèves du pays d’étudier dans un cadre agréable et de faire, par conséquent, de bonnes études.
Cependant, question : le suivi, l’entretien du Lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam
reviendront-ils à la Chine ou à la Côte d’Ivoire ? La Côte d’Ivoire a-t-elle les moyens d’entretenir un établissement de 14 milliards ?
Ces questions sur le suivi et l’entretien Lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam semblent saugrenues et peuvent froisser les âmes sensibles. Si tel est le cas, souffrez de temps en temps que vous ne viviez pas toujours dans les rêves et l’autosatisfaction.
Lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam, 14 milliards fcfa, c’est beau. Il vient embellir la première capitale et lui donner un coup de modernité. Cet établissement est beau aussi parce qu’il va permettre aux meilleurs élèves du pays d’étudier dans un cadre agréable et de faire, par conséquent, de bonnes études.
Le Palais de la culture entamé sous Henriette Diabaté, ministre de la Culture des années 90, s’est achevé sous Bernard Zadi Zahourou. Pour ceux qui ont suivi les manches de Wozo, émission de la RTI pour les enfants, vous avez constaté que la pluie rendait impraticable la piste de danse quand elle tombait.
Eh bien ! C’est parce qu’une partie des travaux revenait à la Côte d’Ivoire. C’est parce que, plus de 20 ans après, la Côte d’Ivoire n’a pas pu trouver d’argent pour réaliser sa part des travaux que le podium subit encore les intempéries. Sinon ce n’est pas parce qu’on a fait de la chinoiserie. La Chine a fait correctement sa part des travaux, la Côte d’Ivoire, qui bénéficie de l’usage de ce beau palais, ne trouve pas opportun de dégager le fonds nécessaire pour terminer les travaux.
Et comme les Chinois sont gentils, ils viennent nous offrir encore un autre joyau: le lycée Alassane Ouattara de Grand-Bassam . C’est très beau, nous en sommes si fiers qu’on l’a baptisé avant même son inauguration. Comme ce lycée porte un illustre nom, je suppose qu’il ne connaîtra pas le sort du lycée scientifique et du cafop de Yamoussoukro.
Et comme les Chinois sont gentils, ils viennent nous offrir encore un autre joyau. C’est très beau, nous en sommes si fiers qu’on l’a baptisé avant même son inauguration. Comme ce lycée porte un illustre nom, je suppose qu’il ne connaîtra pas le sort du lycée scientifique et du cafop de Yamoussoukro.
Prions pour que ce joyau architectural ne soit pas un cadeau encombrant. Alors, pour sa gestion, on ne doit pas faire de copinage dans la nomination de son proviseur. Il faut le confier à quelqu’un de responsable, qui a du goût comme l’actuel directeur de l’Institut national polytechnique HB de Yamoussoukro, ex-directeur de L’ENSEA en face de l’école de police.
Par Pascal Kouassi