-Ce que dit l’article 45 de la Constitution malienne
Abidjan, le 31-12-22 (crocinfos.net) Les nommées Bakayoko Awa, Bamba Sita et Bledou Kangah ont été libéré par la justice malienne, selon le communiqué de Samba Sissoko, procureur de la République. Mais, la justice a ajouté ‘’que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent.’’ Autant affirmer que les poursuites n’étaient pas abandonnées.
Le juge d’instruction en charge de la procédure a sur avis favorable du parquet accédé le 31 août 2022 aux demandes de remise en liberté formulées par trois des inculpés, les nommées Bakayoko Awa, Bamba Sita, Blédou Kanga Adèle et a ordonné à main levée des mandats de dépôt décerné contre elles.
Le procureur de la république rassure par ailleurs que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent.
Bamako, le 03 août 2022
Samba Sissoko »
Pour mettre fin aux poursuites et à ce que de nombreux observateurs qualifient de parodie de procès, Assimi Goïta, président de la junte militaire au pouvoir au Mali devrait, en sa qualité de Président de la République et Président du Conseil de la Magistrature, exercer ‘’un droit de grâce’’ ou ‘’proposer des lois d’amnistie’’, selon l’article 45 de la Constitution du Mali.
La justice a usé de son droit, en profitant de cette brèche ouverte. C’est cette disposition du droit malien que tout le peuple ivoirien attend de tous ses vœux dans le discours du 31 décembre 2022, d’Assimi Goïta, ce soir.
Autant affirmer que la diplomatie n’a pas fini de jouer toutes ses cartes dans cette affaire des 46 militaires où le mémorandum signé, récemment reste confidentiel.
La rédaction.