Dans cet environnement mondial coronavirusif et à sept mois de la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, nous devons manifester clairement le désir de prendre de la hauteur en amorçant une réflexion de fond sur l’avenir du pays, de ses systèmes sanitaire et éducatif à sa politique administrative et d’employabilité, tenant compte à la fois des situations d’urgence et de normalité, hors des querelles partisanes et des envolées de dépit.
En cette période de carême chrétien, cherchons des outils de discernement dans la pénitence et la prière, pour illuminer ce climat de discrédit de l’action politique, par la quête de la graine de la prise de conscience collective. Car la vie du chrétien et du croyant est indissociable de son engagement au sein de la société.
‘’Dans ce contexte d’hystérisation du débat public, apprenons à regarder les choses en face, sans céder à l’émotion’’.
Dans ce climat difficile, marqué par de fortes tensions sociales et politiques, les chrétiens, voire les croyants de tous bords, peuvent profiter de ce temps de conversion offert par le Carême pour se tailler un moral de citoyens responsables, acteurs, à leur échelle, du changement de comportement politique et de réveil citoyen, sans glisser dans une politisation de la foi et une spiritualisation de la politique.
Dans ce contexte d’hystérisation du débat public, apprenons à regarder les choses en face, sans céder à l’émotion.
Il nous faut œuvrer à réhabiliter la politique dans ce qu’elle a de plus élevé, le service du bien commun, car les différents systèmes qui nous ont été servis depuis l’indépendance semblent à bout de souffle.
Des choses restent à réinventer et d’autres voies d’engagement à retrouver, si nous savons chercher, trouver, voir et écouter DIEU !
Nous t’appelons, notre DIEU, car tu peux nous répondre; écoute-nous! Entends ce que nous disons. Garde-nous comme la prunelle de l’œil; sois notre abri, protège-nous. Ne nous prive pas de tes grâces! DIEU fidèle, que tes grâces nous consacrent à ton service et nous assistent toujours! Pour l’amour de ton nom, SEIGNEUR, ne nous abandonne jamais!
Pascal R.
NB : le titre est de la rédaction