Abidjan, le 13-6-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Les squatters sont exigeants. Ils sont nombreux à demander le mode opératoire et la formule du championnat, après la décision de la FIF de passer faire passer le nombre de clubs de ligue 1, de 14 à 16. J’ai posé la question à la FIF pour eux. Je suis avec intérêt les législatives en à France et ça pose beaucoup de questions…
Une chose est sûre : la saison 2022-2023, la ligue 1 comptera 16 clubs. Résolution de l’assemblée générale extraordinaire de la fédération ivoirienne de football du samedi 11 juin 2022. Ils sont nombreux les sportifs qui veulent comprendre le fond de la décision. Éclairage de la FIF. « Le mécanisme des montées et des descentes sera discuté rapidement au niveau des ligues de Football professionnel et Amateur et leurs propositions seront déférées devant le Comité Exécutif pour validation.
Selon donc la célérité avec laquelle ces deux ligues travailleront la décision sera communiquée aux clubs avant le début de la prochaine saison. ».
Pour ce qui concerne la formule du championnat de la ligue 1, il faudra attendre l’assemblée générale prévue le 30 juin 2022 à Yamoussoukro.
Le vrai problème du football ivoirien, au delà, des moyens financiers, reste les infrastructures sportives. Aujourd’hui, tout le monde fait focus sur la CAN. Grâce à la compétition-phare de la CAF, la Côte d’Ivoire va disposer de six stades modernes et de stades d’entraînement. Dans la situation actuelle, très peu de stades répondent aux normes. Les 19 stades construits sous l’ère du Père fondateur ne sont plus opérationnels et/ou adaptés pour la grande majorité. On le voit bien, le stade Robert Champroux est abusivement utilisé. Comme le stade de Gagnoa. Augmenter le nombre de clubs, signifie en réalité, penser développement du sport, rapprocher le football des amateurs, donc, en faire un sport véritablement national.
Après la CAN, la FIF aura les coudées franches. Elle pourra utiliser les infrastructures acquises et programmer sereinement les matches. Pour l’instant, c’est la galère.
Sport mais aussi Éducation. Bouaké et Yamoussoukro. Dans la capitale du Gbêkè, célébration du cinquantenaire du collège moderne des jeunes filles. Les lycées exclusivement réservés aux filles font penser à l’esprit du futur du premier président ivoirien. Il était « féministe » sans le savoir. 50 ans plus tôt, il avait compris que l‘éducation de la jeune fille était une clé pour le développement du pays. Il disait d’ailleurs: « éduquer une femme, c’est éduquer une nation ». Maman Bulldozer, ancienne élève de ce collège, y est retournée, cette fois, en qualité de marraine et modèle de réussite. Elle a exhorté ses jeunes sœurs au travail. « La femme doit être responsable. Elle doit chaque jour, assurer son autonomie. ».
Yamoussoukro, dans la capitale politique. Célébration des quarante ans du CAFOP. La marraine n’était autre que Petromax. Elle milite pour « une école de qualité et de mérite dans la transparence et l’équité. ». La base, ce sont les CAFOP. Les apprenants qui entrent dans les centres de formations doivent avoir les aptitudes et les qualifications. Pour la session 2022, 6500 candidats ont été retenues à l’issue des épreuves écrites. « Ils ont été particulièrement performants. Tout le monde a bossé. ». 6000 candidats seront retenus à l’issue des épreuves orales.
Politique. La tournée du nouveau président de l’Assemblée nationale. Visite aux autoroutes, recueillement sur les tombes des anciens premiers ministres et de l’ancien président de l’institution qu’il est appelé a présider. En Afrique, ça se comprend. Certains diront « folklore ». D’autres, logique des choses. « C’est du bon marketing. Il avait invité les députés à dîner chez lui. Il arrive avec son propre modèle. Il écrit une nouvelle histoire. », explique un observateur. Ils sont nombreux qui l’attendent aussi, sur le terrain de la transparence. De la déclaration de ses biens.
Politique en France: la configuration de l’assemblée nationale sera connue à l’issue du second tour des législatives. Mais déjà, des leçons à tirer du scrutin de ce dimanche 12 juin: il n’est pas africain. Minuit est vite arrivé. Et le parti présidentiel est plutôt en difficulté. Un Opposant en France a dit « Le parti présidentiel risque de ne pas avoir la majorité à l’assemblée nationale. ». Le président de la République a peine élu, est visée par la cohabitation. Les politologues viendront expliquer la décomposition des partis politiques traditionnels. De plus en plus, les opinions publiques se cherchent une troisième voie.
La chronique de Fernand Dédeh