Un atelier de formation sur l’avenir du support papier dans la presse ivoirienne s’est tenu jeudi, au siège du Conseil national de la Presse (CNP), à Cocody-Abidjan.
Organisé par le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), ledit atelier a réuni des patrons de presse et des rédacteurs en chef des journaux ivoiriens, en vue de débattre des grands sujets qui impactent le secteur de la presse écrite.
Il s’agit entre autres de la mévente des journaux, du faible niveau du contenu éditorial, du désintérêt des lecteurs au profit des nouveaux médias dont internet, du déficit du mode de distribution, etc. Ce qui a eu pour conséquence la chute de « près de 30% du chiffre d’affaire des quotidiens ivoiriens en moins de 3 ans », a indiqué le conférencier Samba Koné.
« On ne peut pas ne pas penser au numérique. Cela s’impose à nous. Nous devons l’imaginer à l’interne et l’adapter », a-t-il estimé. Soulignant qu’il n’est plus aujourd’hui « concevable » de garder 20 journalistes pour une rédaction de 12 pages.
Après avoir formulé quelques recommandations pour la survie du support papier, entre autres l’innovation dans la production du contenu, la réalisation d’une étude sur le lectorat, la revue du format à imprimer, la revue du mode de la distribution, le formateur a suggéré aux participants d’opter pour une nouvelle politique de management de leurs entreprises de presse. Aussi, a-t-il plaidé pour meilleure rémunération des travailleurs.
Moïse Yao K.