Mmes Ouattara et Bédié ensemble à Anyama : Mme Gbagbo, seule à Port-Bouët

Mmes Ouattara et Bédié ensemble à Anyama : Mme Gbagbo, seule à Port-Bouët

À Barthelemy Zouzoua Inabo: Gozô était en effervescence ce samedi 7 mars. Le Sporting club de Gagnoa recevait l’Asec Mimosas au stade Biaka Boda pour le compte de la 20e journée de la ligue I (1-1). Mais plus encore, l’ancien capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, l’enfant de Niaprahio (Ndlr : Drogba Didier) faisait une immersion dans le pays local… Une autorité de la ville m’a dit « le fromager a tremblé. Ambiance toute particulière dans la ville et au stade ».

Le football national renaîtra par l’implication de tous ses acteurs. Et plus particulièrement, celle des anciens internationaux.

Ce samedi 7 mars, ambiance festive à Anyama. Les femmes s’y sont données rendez-vous pour la célébration de la journée internationale de la femme 2020. Gnian Gougouessi y était en compagnie de Bomo, « La Biche Royale ». Retrouvailles, accolades. Manquait à l’appel, l’autre, l’épouse du Silencieux de Bruxelles (Ndr : Simone Ehivet Gbagbo). J’ai posé la question au ministère de la Femme… « Nous l’avons invitée». Ok. Pourquoi, Mamy n’est pas venue? J’attends la réponse de ses services.

La journée de la Femme, telle qu’elle est célébrée par « les pagneuses » en Côte d’Ivoire, ne correspond pas tout à fait « aux jupes courtes, pantalons Jean’s », celles qui se définissent comme « féministes ». Pour elles, « la journée doit être restituée dans son essence: réflexions, introspection, les droits acquis, le rôle de la femme dans la société». Une journée de revendication selon elles. Pas une journée militante, de distribution de prix ou de cadeaux… Deux approches qui s’affrontent…

« La malice politique qui consiste à capitaliser cette non candidature, ne doit pas faire diversion. Renoncer à violer la constitution est la moindre des choses. Cela n’en rend pas moins condamnable, le dessein présidentiel de transférer le pouvoir à un successeur choisi. C’est le scénario d’une forfaiture qui se met en place ».

Simone, « la femme politique » n’était pas à Anyama. Mais elle « évangélisait » à Port-Bouët. Devant les jeunes de son parti. « Je félicite le président Ouattara pour sa décision de ne pas briguer un troisième mandat… », a-t-elle indiqué face aux jeunes, avant d’interpeller le chef de l’État. Sur la consultation du peuple pour tout ce qui touche à la constitution et le respect des parallélismes des formes pour « la continuité parlementaire ». Elle a revendiqué, au nom de ses pairs, le respect des droits des anciens députés.

« L’enfant égaré » de ton camarade a donné de la voix. Plus offensif que jamais. « La malice politique qui consiste à capitaliser cette non candidature, ne doit pas faire diversion. Renoncer à violer la constitution est la moindre des choses. Cela n’en rend pas moins condamnable, le dessein présidentiel de transférer le pouvoir à un successeur choisi. C’est le scénario d’une forfaiture qui se met en place. ». C’est sûr, cette sortie ne va pas plaire à Papa… À ton camarade.

Par Fernand Dédêh Tagro

NB : le titre est de la rédaction

 

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