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Notre pays est dans une zone de turbulences (La chronique de Fernand Dédeh)

À Barthelemy Zouzoua Inabo: Quand ton embarcation tangue sur des eaux impétueuses, toutes les bouées sont bonnes à saisir. Notre pays est dans une zone de turbulences.

‘’Une affaire de famille dont la résonance est similaire celle d’un tremblement de terre sous-régional.’’

Un parent lointain arrive. Il vient rencontrer ton camarade. Il est l’abordage, sur un terrain miné. Lui au moins. Il a pris son courage à deux mains. Il vient s’informer. Il vient voir. Bon à prendre… Peut-être décomplexera-t-il les autres pour enfin, se bouger. Pendant qu’il est encore temps…

Quelle affaire?! Une fin d’année plutôt pénible pour les Ivoiriens. Une affaire de famille dont la résonance est similaire celle d’un tremblement de terre sous-régional.
Père et fils se mesurent aux muscles sur la place publique. Les secrets de famille étalés. Les charognards volent dans le ciel et en demandent chaque jour davantage. Les lions rôdent. La bataille de communication fait rage. Les petits mots qui font mal fusent…

« Le rôle du scorpion est de piquer. Le rôle du sage est de le sauver. »

J’en vois qui ont mal, parce que certains d’entre nous appellent au calme. Je dis à ceux-là, « le rôle du scorpion est de piquer. Le rôle du sage est de le sauver. »

‘’J’ai reçu le prix de « meilleur journaliste de Sport » aux Awards du Sport ivoirien’’

Perso, l’envie me vient de me taire et regarder les jusqu’au-boutistes agir. En même temps, je fais mienne la citation du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne: « l’eau qui coule goutte à goutte finit par percer le rocher… ». Non, nous n’avons pas le droit de nous taire. Nous devons, malgré tout, continuer de produire des idées, interpeller les uns et les autres, en priorité, ton camarade. Il porte sur ses épaules, la lourde responsabilité de l’équilibre de la nation et de la cohésion sociale. Il est le garant de l’unité nationale. Le protecteur de la Constitution.

De ma position, je perçois les inquiétudes des Ivoiriens. Beaucoup revivent de façon rétrospective, les traumatismes des années de braise. Ils interrogent l’avenir immédiat. Je conseille l’espoir. L’espoir fait vivre.

’Ton camarade porte sur ses épaules, la lourde responsabilité de l’équilibre de la nation et de la cohésion sociale. Il est le garant de l’unité nationale. Le protecteur de la Constitution.’’

Tiens, dans la grisaille, un rayon de lumière. Ton type a reçu le prix de « meilleur journaliste de Sport » aux Awards du Sport ivoirien. Je m’en réjouis bien évidemment. Je remercie du fond du cœur, les organisateurs et les membres du jury. Le Sport est notre passion. Et celle-là, nous la partageons.
Qui intègre les valeurs prônées par le sport, apprécie mieux la vie, respecte les autres, dans la victoire comme dans la défaite.

Le Sport ouvre les portes de la fraternité et de l’amitié. Quand je vois le défilé ininterrompu au bunker… ici, passe la Côte d’Ivoire, dans sa diversité et son sens de solidarité.

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