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Opération Épervier 10, CEI et élections américaines, Taekwondo des divisions internes persistantes…(Chronique)

Opération Epervier 10, lancée

Abidjan, le 8 novembre 2024 (crocinfos.net) – À Barthelemy Zouzoua Inabo: L’épervier plane dans le ciel du Haut-Sassandra. Sécurité et quiétude pour les populations de la deuxième région la plus peuplée après Abidjan, mais aussi, partout en Côte d’Ivoire. Politique, la CEI a observé les élections aux USA. Taekwondo, le tunnel noir.  La justice s’y mêle, mais les dissensions sont profondes.

Le président de la CEI

Le Haut-Sassandra compte environ 1,8 million d’habitants, la capitale Daloa est la quatrième ville la plus peuplée (350.039) du pays après Abidjan, Bouaké et Korhogo. La région est une zone de production agricole. Elle est en fait une terre-carrefour. La Cité des Antilopes se développe à un rythme vertigineux, l’urbanisation galopante entraîne les effets pervers de la modernité : chômage des jeunes, drogue, violences urbaines, vol à mains armées… La sécurité des populations et la protection de leurs biens sont des préoccupations pour les autorités publiques. Le choix de la capitale du Haut-Sassandra pour le lancement de l’opération « Épervier 10 »n’est pas fortuit, selon le Diamant du Tonkpi: « La commune de Daloa est une commune stratégique grâce à sa situation géographique et à son dynamisme économique. »

‘’Les opérations Épervier constituent des stratégies conjointes de lutte contre la criminalité sur l’ensemble du territoire national.’’

Les défis sécuritaires sont nombreux : maintenir la paix, éloigner toutes les menaces possibles, rassurer les populations est un impératif pour l’ensemble des forces à l’intérieur des opérations « Épervier ». Le Diamant a parlé à trois entités à la fois à Daloa : ses collaborateurs dont le professionnalisme et la probité sont indispensables pour assurer leurs missions, les populations qui doivent collaborer franchement avec les services de sécurité et les malfrats qui sont prévenus : « Les forces de défense et sécurité veillent à ce que chaque parcelle de notre territoire soit sanctuarisée. »

Notons que les opérations Épervier constituent des stratégies conjointes de lutte contre la criminalité sur l’ensemble du territoire national.

Les opérations Épervier ont garanti les opérations de révision de la liste électorale. Au plan de la sécurité, rien n’a été signalé. Par contre, la déferlante attendue n’a pas eu lieu. Encore 72 h pour les retardataires.

Pendant ce temps, le président de la CEI était en immersion aux États-Unis pour observer l’organisation de la présidentielle américaine. Premières impressions : « Nous n’avons pas à rougir, nous autres pays africains, parce que chaque système électoral a ses avantages et ses limites. »

‘’En Côte d’Ivoire, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée, d’où les problèmes récurrents du processus électoral.’’

Secondes notes du président de la CEI : « Lorsque les hommes sont pétris d’un minimum de bon sens, de moralité, de vertu, les choses se passent bien. »

En Côte d’Ivoire, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée, d’où les problèmes récurrents du processus électoral.

Tonton Smalto après sa visite aux USA, a glissé une formule connue dans le milieu du sport : « Un système vaut par les hommes qui l’animent. »

Si la Côte d’Ivoire veut des résultats comme aux USA, en Europe ou même plus près de nous, au Sénégal, il faut des hommes et des femmes politiques à la hauteur de leurs responsabilités, mais aussi une commission électorale créative, imaginative et émancipée de toutes les pesanteurs.

Un système ne vaut que par ses animateurs. Le Taekwondo ivoirien traverse une mauvaise passe, par la faute de ses animateurs.  Une crise ouverte bloque le fonctionnement de la fédération.  La justice vient de conforter le président en exercice dans sa fonction. Seulement voilà, la dissension est installée, la fédération plongée dans un tunnel non éclairé.

Des nouvelles de ton Camarade? Toujours à Kong-Mougins… Il fait quelque chose, mais surtout, il prépare quelque chose…

La chronique de Fernand Dédeh

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