Presse, le misérabilisme qui frappe les journaux de côte d’ivoire: la mévente (Simple observation Par Pascal Kouassi)

Presse, le misérabilisme qui frappe les journaux de côte d’ivoire: la mévente (Simple observation Par Pascal Kouassi)

Ne vous trompez pas, ces journaux ne viennent pas d’être affichés pour un retard quelconque. Il est 15 heures passées 26 minutes. À 10 heures, quand vous passez, les tableaux sont presque vides.

A partir de 15 heures, les mêmes tableaux, comme par enchantement, refleurissent de journaux ! Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Seuls les vendeurs de journaux peuvent répondre à cette énigme.

’En voulant revoir le prix à la hausse (200 à 300f) pour pouvoir faire face à leurs charges, ils ont empiré la situation. La mévente s’est accrue. Les quelques lecteurs restants préfèrent la location.’’

Les journalistes assistent impuissants à cette mévente des journaux. En voulant revoir le prix à la hausse (200 à 300f) pour pouvoir faire face à leurs charges, ils ont empiré la situation. La mévente s’est accrue. Les quelques lecteurs restants préfèrent la location.

Le soir, en descendant des bureaux, ils retournent les journaux en remettant 25 ou 50 f par journal aux vendeurs. Cette situation est très préjudiciable aux maisons de presse qui doivent faire face à de nombreuses charges : salaires, loyers, impôts, électricité, eau…

‘’Avec les réseaux sociaux, la presse en ligne qui va encore plus vite, la situation des journaux traditionnels ne peut aller qu’en se dégradant.’’

Vous comprenez pourquoi certaines presses donnent dans le sensationnel ou les scoops vides : elles tentent d’allécher le sot et le naïf pour pouvoir vendre 1000 à 5 000 journaux par jour afin de subir moins les effets du marasme. Avec les réseaux sociaux, la presse en ligne qui va encore plus vite, la situation des journaux traditionnels ne peut aller qu’en se dégradant. Ceux qui ne pourront pas s’adapter à la conjoncture nouvelle disparaîtront certainement.

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