Les présidents ivoiriens se succèdent et ont le même objectif : doter la Côte d’Ivoire des infrastructures dont elle ne dispose pas. Les priorités sont des routes, ponts, châteaux, écoles (primaires, secondaires, supérieures), logements sociaux, de l’électricité, le développement de l’agriculture.
Ainsi quand Henri Konan Bédié avait succédé à Houphouët-Boigny, il a poursuivi ses œuvres. Il avait son programme à travers les 12 chantiers. Il a fait bitumer les voies Agbovllle-Autoroute du Nord, katiola-Dabakala, Bongouanou-Mbatto. La société chinoise Covec avait entamé le bitumage Boundiali-Tengrela (c’est Kablan Duncan qui avait donné le premier coup de pioche). Une route entre Aboisso et Abengourou était également en construction ainsi que le 3e pont.
Lorsque Laurent Gbagbo est venu en 2000, il a poursuivi l’électrification, prolongé l’autoroute de Singrobo à Yamoussoukro, entamé le pont de Jacqueville, rebitumé la voie Abobo-Adzopé. Il était en train de concrétiser le transfert de la capitale et plusieurs chantiers ont été ouverts à cet effet. Il voulait même construire un boulevard de 200 mètres de large et 6 km de long du centre-ville au palais présidentiel. Houphouët avait prévu 100 mètres de large.
‘’Tous ceux qui désirent gouverner la Côte d’Ivoire ont tous des ambitions pour ce pays. Ils veulent une Côte d’Ivoire belle, développée, paisible et unie’’.
Alassane Ouattara n’a pas dérogé à la règle. Il a multiplié ces infrastructures par 3, par 5 ou par 10. L’électricité couvre près de 80% du territoire national. Presque toutes les principales routes du Nord sont goudronnées. Il a réalisé l’autoroute de Grand-Bassam et en train de prolonger l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké. Sans oublier les plus gros œuvres : barrage de Soubré, pont Bédié, les 4e et 5e ponts en construction, l’échangeur de la Solibra…
‘’Les ambitions sont identiques et les gouvernants doivent s’accorder pour réaliser leurs rêves pour la Côte d’Ivoire’’.
Tous ceux qui désirent gouverner la Côte d’Ivoire ont tous des ambitions pour ce pays. Ils veulent une Côte d’Ivoire belle, développée, paisible et unie. C’est seulement les personnes qui pilotent les travaux qui changent. Les ambitions sont identiques et les gouvernants doivent s’accorder pour réaliser leurs rêves pour la Côte d’Ivoire.
Si, par l’extraordinaire, je suis candidat, je ne promènerai pas dans la Côte d’Ivoire pour salir les murs avec les affiches, pour causer des nuisances sonores. Les militants ont déjà fait leur choix. Un militant PDCI ne changera pas de position pendant la campagne pour un candidat RHDP et vice-versa. Un militant RHDP ne succombera pas au programme du FPI et vice-versa. Quel est le pourcentage des indécis ?
Si des journalistes demandent mon programme de gouvernement, je leur dirai que je poursuivrai l’œuvre d’Alassane Ouattara. C’est tout. Aucun autre programme ne viendra de la Lune ni de Mars. Le reste n’est qu’ élucubrations oniriques.
Par Pascal Kouassi