– ‘’Travaillez, rehaussez le prestige de la nation, l’État vous le rendra au centuple’’
Abidjan, Côte d’Ivoire, le 14-2-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: Ton Camarade a passé un message fort aux jeunes : « Travaillez, rehaussez le prestige de la nation, l’État vous le rendra au centuple. »
Les éléphants footballeurs ont été abondamment arrosés, après le succès en coupe d’Afrique des nations. Environ quatre milliards de FCFA pour récompenser les dirigeants, l’encadrement technique et les athlètes.
L’homme était en état de quasi-extase. Le banquier austère et rigide, le chef d’État qui laisse rarement transparaître ses émotions et états d’âme, a surpris partisanes et adversaires par son jeu de scène inhabituel : un acteur maîtrisant son sujet, entraînant suiveurs, détracteurs, spectateurs et téléspectateurs dans la joie qui irradie son cœur. La troisième médaille en Coupe d’Afrique des nations a révélé le côté taquin de ton Camarade. Il a fait tordre de rire son auditoire en racontant ses peurs et angoisses pendant la finale, livrant un brin des secrets du Palais, comment et pourquoi il a nommé le Prédicateur de Songon aux lieux et places du Blanc de la Mé, la promesse faite à JPA de l’affecter à d’autres fonctions.
Bref, la journée du mardi 13 février 2024 restera gravée dans les mémoires. Comme celle du 11 février 2024. Comme celle du lundi 12 février 2024. La nation ivoirienne est en joie. Elle est reconnaissante aux efforts de ses enfants. Elle a comblé les champions d’Afrique. En argent et biens matériels certes, mais aussi en messages forts à tous les jeunes : « Tout travail mérite salaire. »
Ton Camarade, au nom de l’État de Côte d’Ivoire, a délié la bourse. Quatre milliards pour la troisième étoile. Les Ivoiriens et Ivoiriennes, si critiques, ont acquiescé. Ils ont applaudi. Les garçons le méritent. Il n’y avait pas que l’argent et des maisons. Il y avait aussi et surtout le pari sur l’avenir. Le Prédicateur de Songon a parlé de « l’Ivoirien nouveau ». « L’Ivoirien est devenu courageux. Il est devenu résilient. Il a confiance dans l’avenir lumineux du pays, dans une solidarité émouvante en cas de difficultés. »
‘’Elle a comblé les champions d’Afrique. En argent et biens matériels certes, mais aussi en messages forts à tous les jeunes : « Tout travail mérite salaire. »’’
Face aux incertitudes, les supporters-maso ont crié, dénoncé, accusé, mais n’ont jamais abandonné leur équipe.
Le président de la République, Alassane Ouattara, exprime sa fierté. Ph.Dr.
La CAF a désigné l’équipe ivoirienne comme l’une des plus jeunes du tournoi. Moyenne d’âge entre 24-26 ans. À ces jeunes, ton Camarade a dit : « Vous avez créé quelque chose. »
Le chapeau sur les genoux. « Vous avez créé une étincelle de patriotisme, de fierté et de cohésion. Vous avez réussi à réunir les Ivoiriens en un seul peuple ; à faire en sorte qu’avant toute chose, nous soyons ivoiriens d’abord. »
Ce n’est pas la moindre des choses. Dans un contexte dans lequel les particularismes et les instincts communautaires, le repli sur soi, sur les tribus, les ethnies, les religions laissent des traces, marquer au fer l’idée de la nation, de la convergence des pensées est une source de progrès, de paix et de développement.
La CAN est finie. La réflexion doit porter sur le modèle de gestion des infrastructures construites dans le cadre de la compétition. Le COCAN l’avait initiée. Il faut la poursuivre et l’approfondir.
La CAN est achevée. Retour aux affaires locales et à la réalité : la cherté de la vie, les problèmes sociaux qui ne manquent pas, les problèmes politiques, les questions sous-régionales, le monde en ébullition vont revenir à la surface. Chacun dans son couloir ! Passe le message à ton Camarade.