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Renforcer les services de renseignements en Côte d’Ivoire

Un trou identifié comme cache d'armes au Campus

Abidjan, le 20 octobre 2024 (crocinfos.net) – Pour la sécurité de la Côte d’Ivoire, l’état doit renforcer,  améliorer la qualité de ses services de renseignements généraux ; quitte à être un état policier :

Par le passé, sous différents régimes notamment sous Felix Houphouët-Boigny les services des “renseignements généraux ” (espionnage contre-espionnage) ont quelquefois donné des fausses informations aux décideurs. Heureusement que Nanan Boigny a publiquement reconnu qu’il avait été trompé dans le scandale des faux complots. Mais le mal était déjà ; faux procès, condamnations, gels des biens, empoisonnement, des morts et des familles ruinées moralement et matériellement à jamais.

Des lieux identifiés comme cache d’armes au Campus

Les ” RG” ne doivent pas se focaliser uniquement sur les activités politiques. Ils doivent être véridiques, neutres, impartiaux et Républicains. Tous les secteurs de la vie de la nation et tout le territoire physique ivoirien doivent être surveillés comme du lait sur le feu.

‘’Des services généraux qui n’ont pu alerter le Conseil National de Sécurité sur ces choses suspectes, lugubres, terrifiantes et horribles qu’on découvre sur le campus universitaire de Cocody  dans le sous-sol d’un amphithéâtre.’’

De même que les ivoiriens se demandent comment, sans le moindre soupçon des services de renseignements généraux, des terroristes ont facilement pu pénétrer, traverser le territoire ivoirien et  commettre des attentats dans la ville balnéaire de  Grand-Bassam première capitale de la Côte d’Ivoire.

Journaliste, l”actualité nationale m’oblige à m’interroger sur la défaillance des services généraux qui n’ont pu alerter le Conseil National de Sécurité sur ces choses suspectes, lugubres, terrifiantes et horribles qu’on découvre sur le campus universitaire de Cocody  dans le sous-sol d’un amphithéâtre : armes blanches, armes à feu  , grenades, treillis des militaires, policiers, gendarmes, un  puits clandestin, des cachettes d’armes de guerre , drogues, fumoirs et “maisons -closes” de prostitutions. Si rien n’est fait, à tout moment, une guerre de gangs et une guerre polico-civile pourraient par surprise se déclencher à partir des campus.

Au vu des dernières découvertes au sous- sol  d’un amphithéâtre, il y a de quoi à s’inquiéter.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres

Dr Issa Sangaré Yeresso Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.

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