Abidjan, Côte d’Ivoire, le 30 août 2023 (crocinfos.net)—Quand la République est en danger interne et externe, l’armée républicaine intervient. Au Gabon, la situation était pourrie. Hélas il y avait indifférence, complicité, silence voire soutiens coupables.
De grâce qu’aucune prétendue “communauté internationale” ne vienne nous réciter sa litanie de chapelet de condamnations au nom d’une démocratie honteusement truquée ! N’en déplaise aux puritains théoriciens, le coup d’état du Gabon fait partie des putschs salutaires.
‘’Nous condamnons fermement les coups de forces militaires et civils ; mais, nous saluons toutes les situations qui sauvent la République du chaos.’’
Où étaient- ils quand la démocratie gabonaise- si démocratie il y avait- fut sans honte transformée en monarchie de père Oumar bongo au fils Ali Bongo? Où étaient-ils quand le fils héritier du ‘’trône’’ a truqué et falsifié les élections au détriment de Jean Ping? Où étaient-ils quand Ali BONGO malgré son coup d’état électoral, fortement handicapé, diminué par un AVC, s’accrochait désespérément au pouvoir, au fauteuil présidentiel ? Donnant à chacune de ses sorties publiques une image humiliante de l’Afrique. Nous condamnons fermement les coups de forces militaires et civils ; mais, nous saluons toutes les situations qui sauvent la République du chaos.
Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.
Dr. ISSA SANGARE YERESSO, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.’’