[Revalorisation du SMIG] La Confédération patronale unique des PME dénonce

[Revalorisation du SMIG] La Confédération patronale unique des PME dénonce

Les recommandations de la Commission Indépendante Permanente de Concertation (CIPC), concernant la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), à 75 000 FCFA, soit une hausse de 25% sont disponibles.

Bouaké, 29-11-22 (crocinfos.net) La Confédération Patronale Unique des PME de la Côte d’Ivoire (CPU-PME.CI) en a pris connaissance, le mercredi 23 novembre 2022 même si elle n’a pas été associée aux discussions, n’étant pas membres du CIPC.

Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé, président de CPU-PME.CI affirme dans un communiqué de presse que les négociations évoquées dans les recommandations de la CIPC, n’ont fait l’objet d’aucun échange entre les membres du secteur privé national, aussi bien à Abidjan qu’à Yamoussoukro et le texte a été signé le 7 novembre 2022, soit cinq jours avant le séminaire gouvernemental à Yamoussoukro.

Les recommandations font ressortir que la hausse du SMIG a pour point de départ la flambée des prix, due à la crise mondiale liée à la COVID-19 et aux conséquences de la guerre en Ukraine. Cependant, ce contexte ne permet pas, en principe, une augmentation du SMIG car non opportune.

Selon le président Diomandé Moussa, l’application d’une telle recommandation entraînerait des licenciements, du travail au noir, la dépréciation du travail, l’exacerbation de l’informel ainsi qu’un renchérissement des prix à la consommation, d’une manière ou d’une autre, si les mesures d’accompagnement adéquates ne sont pas prises.

La CPU-PME.CI, première puissance patronale ivoirienne, dénonce alors la manière dont cette décision a été prise et le déséquilibre au niveau de la constitution de la CIPC au sein de laquelle elle doit faire son entrée.

Elle demande la restructuration de la CIPC, pour tenir compte des nouveaux acteurs et invite les syndicats des travailleurs à une meilleure appréciation de la situation économique des PME ivoiriennes et à un dialogue constructif.

Ouattara Abdoul Karim, collaboration extérieur

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