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Situation socio-politique: Le PIDAR met en garde le RHDP et l’opposition

Le PIDAR souhaite que les manifestations de l’opposition se fassent dans des endroits fermés et non dans les rues

Dans une déclaration dont copie nous est parvenue, vendredi, le Parti Ivoirien des Défis A Relever (PIDAR) met en garde le RHDP (coalition au pouvoir), afin que les crises nées des divergences de leur cuisine intérieure ne mettent pas en péril toute la Côte d’Ivoire. L’opposition radicale n’a pas été épargnée également par cette charge du parti fondé par Titré Germain, ex candidat aux élections législatives en 2016. Déclaration.

Depuis le retour du pluralisme politique le 30 avril 1990, la Côte d’Ivoire compte environ 167 partis politiques déclarés repartis selon leurs visions et leurs idiologies  en trois (03) groupements politiques qui sont entrain de s’organiser pour l’alternance politique au pouvoir d’Etat parce qu’ils savent qu’individuellement, personne n’ira nulle part.

Le premier des groupements est  le Rassemblement des Houphouetistes (RHDP), le deuxième Groupement politique est celui des Radicaux Refondateurs (GRR) et le troisième politique est celui des centristes dont  le Parti Ivoirien des Défis A Relever (le PIDAR). Dans le premier groupement, pendant qu’ils sont tous deux au pouvoir dans leur coalition politique et qu’ils gouvernent ensemble, il y a un qui ne se croît pas être au pouvoir et qui lance des piques en déclarant : c’est mon tour en 2020 selon nos accords secrets et l’autre de dire que ce n’est pas ton tour et que je n’ai jamais dit que ce serait ton tour en 2020 comme si la Côte d’Ivoire était leur chasse gardée et comme s’il n’y avait pas d’autres groupements politiques.

Le Part Ivoirien des Défis A Relever (le PIDAR) les met en garde afin que les crises nées des divergences de leur cuisine intérieure ne mettent pas en péril toute la Côte d’Ivoire. Quoi qu’il en soit, si l’un tombe, l’autre forcement tombe pour permettre de  faciliter l’alternance politique.

En ce qui concerne la marche des radicaux refondateurs de l’opposition du 22 mars 2018 derniers, les causes défendues selon nous ne nous  ont pas semblé suffisantes pour les rejoindre dans la marche. Sur le premier point, portant l’inopportunité de la création d’un sénat, c’est Laurent Gbagbo qui avait nourri le projet d’instituer un sénat à l’Assemblée Nationale monocamérale pour en faire un parlement à deux chambres bicamérales. Le Président Alassane Ouattara a récupéré ce projet en son compte  et l’a mis en application. Pourquoi ceux qui s’y opposent aujourd’hui ne s’étaient – ils pas opposés à ce projet sous Laurent Gbagbo ? Pourquoi c’est maintenant qu’il faut trouver qu’un sénat est budgétivore pour un petit pays que la Côte d’Ivoire ? Or c’est à ce dessein qu’il a fait construire avec l’aide du gouvernement chinois la maison des députés y compris des sénateurs dans la capitale politique de Yamoussoukro.

En ce qui concerne la reforme réclamée de la Commission Electorale Indépendante (CEI), l’opposition avait refusé  en 2015 le maintient de Youssouf Bakayoko à la tête de ladite CEI mais elle n’avait été suivie par le gouvernement. Le président Youssouf  Bakayoko a alors organisé la présidentielle de 2015 et les législatives de décembre 2016. Il vient d’organiser les élections sénatoriales et bientôt les municipales et régionales pour fin de mission et pour son départ définitif de la Commission Electorale Indépendance. Doit – on modifier les règles du jeu en plein match  ou vers la fin du match? C’est pourquoi la marche de nos frères de l’opposition ne nous a pas semblé  très nécessaire mais pas inutile parce qu’elle fait vivre l’opposition aux yeux du peuple.

La stabilité politique est très fragile dans tous les pays africains. Pour la Côte d’Ivoire qui vient de loin, le PIDAR propose que toutes les manifestations et de marches de l’opposition autorisées ou non se fassent dans des enclos comme les stades et non dans les rues.

Titré Germain

Président  F. du PIDAR

Ex candidat aux législatives de 2016

 

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