[Société] La Présidence du Faso à Kosyam veut clarifier les occupations illégales de son site

[Société] La Présidence du Faso à Kosyam veut clarifier les occupations illégales de son site

Dans une annonce parue dans le journal burkinabè Sidwaya du lundi 24 avril 2023, le Secrétariat général de la Direction des Infrastructures et de l'Équipement de la Présidence souhaite clarifier la situation concernant le domaine de Kosyam, qui fait l'objet d'activités immobilières illégales.

Abidjan, le 27-4-23 (crocinfos.net) Mathias Traoré, Secrétaire général de la Présidence du Faso, a dénoncé le fait que des personnes physiques et morales mènent des activités immobilières, foncières et d’excavation sur le domaine de la Présidence du Faso à Kosyam, en se prévalant de documents officiels qui justifieraient leurs actes.

Par conséquent, toute activité immobilière, foncière et d’excavation sur le domaine de la Présidence du Faso, notamment dans les sections 289 B et 290 B, est suspendue à compter de la date de la première diffusion du communiqué, en attendant que la situation des personnes concernées soit clarifiée. Cependant, la Direction des Infrastructures et de l’Équipement de la Présidence du Faso est à la disposition des personnes concernées pour leur fournir des informations complémentaires.

Il convient de souligner que le domaine de la Présidence est un patrimoine de l’État et ne peut être cédé à des particuliers. Il est destiné à la construction d’infrastructures de la Présidence et n’est donc pas un domaine libre. Pour occuper un tel espace, il faut demander l’autorisation au ministère de l’Habitat et des Finances, ce qui n’a pas été le cas dans ce contexte, ce qui constitue une occupation illégale et anarchique.

En effet, selon nos sources, la promotion immobilière était du domaine de l’État jusqu’en 2008, date à laquelle la libération est intervenue. De nos jours, il y aurait au moins 268 sociétés de promotion immobilière intervenant au Burkina Faso, dont une trentaine serait régulièrement enregistrée à la Direction Générale des Impôts, selon les statistiques du Parlement burkinabè.

Il est à noter que la périphérie de Ouaga et des grandes villes est souvent occupée avec la complicité de soi-disant propriétaires terriens. Dans certains secteurs, cette occupation anarchique et illégale frôle déjà la crise.

En somme, il est primordial de clarifier la situation pour que l’État puisse préserver son patrimoine et éviter les occupations illégales.

Le Montagnard

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