Abidjan, le 2-4-23 (crocinfos.net) Assalé Tiémoko estime que ces femmes devraient bénéficier des mêmes droits qu’une femme légalement mariée. Et qu’après une décennie de vie commune, la relation devrait être considérée comme un mariage de fait produisant des effets de droits pour la femme, et que la loi devrait protéger les femmes dans cette situation. Selon lui, les femmes qui vivent dans cette situation sont souvent victimes de “preneurs d’otages” qui les jettent dehors sans rien après la mort de leur partenaire.
‘’Le député-maire de Tiassalé a déclaré que cette situation était un “crime social” commis par des hommes contre des femmes qu’ils prennent en otage pendant des décennies’’
Le député-maire de Tiassalé a déclaré que cette situation était un “crime social” commis par des hommes contre des femmes qu’ils prennent en otage pendant des décennies, et qui se retrouvent dans la rue les mains vides, la vie détruite et des enfants sur les bras, après le décès de leur partenaire. Il a appelé à un débat sur cette situation au parlement et proposera une loi en ce sens.
Il estime que soit le mariage coutumier ou religieux doit être reconnu, soit une autre solution doit être trouvée pour protéger les femmes dans cette situation. Il a conclu en disant que cette situation ne pouvait plus continuer et que le pays ne pouvait pas continuer à fermer les yeux sur ce problème de société.
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