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[Société] Maître Hadja Sylla Sao, apporte de la joie au cœur des enfants, de la pouponnière de Zranwopleu ainsi qu’aux pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Man

Abidjan, le 19-05-2022 (crocinfos.net) Les Jardins de la pouponnière de Zranwopleu et l’esplanade de la maison d’arrêt et de correction de la capitale du Tonkpi(MACM), ont servi de cadre à la commémoration de la huitième (8è) édition des journées caritatives initiées par Maître Hadja Sylla Sao, Avocate Internationale.

Pendant ces deux jours d’ activités, qui se sont déroulées du samedi, 07 au dimanche, 08 mai 2022, la donatrice a remis aux pensionnaires, des présents constitués de vivres, de non vivres et mille quatre cents (1400) kits de repas, sans oublier le personnel de cette structure qui a bénéficié d’un banquet ainsi que des cadeaux.

Expliquant le sens de ses actions, l’Avocate Hadja Sylla Sao, a signifié que cela est un sacerdoce qu’elle s’est imposée, après de longues années de maladies. Aussi a t- elle avancé que son attitude, est sa part de contribution à l’essor social de sa ville natale.

« J’en fais un sacerdoce. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis tombée malade pendant quatre(4) ans. Aucun de mes organes n’a été épargné. C’était un mal cardiaque qui s’était généralisé. Je suis allée en traitement à l’extérieur du pays. J’ai fait un coma de six(6) mois. Un an après, l’on m’a dit que je ne pouvais vivre après six(6) mois. Et qu’il fallait que je retourne au pays. Si je suis devant vous, c’est grâce à ma foi, musulmane. J’ai dit à mon médecin traitant, que mon Dieu fera le reste en termes de guérison. Après ce genre d’épisode, on voit la vie autrement », a-t-elle expliqué.

C’est à juste titre qu’elle a décidé de venir en aide aux moins nantis, aux personnes ayant peu de moyens et peut être et même pas du tout. Et quelles sont ces personnes ?

Selon elle, ce sont ces personnes qui se trouvent couchées dans nos hôpitaux sans traitement pour faute d’argent. Ce sont les orphelins qui n’ont pas demandé à perdre leurs parents. Ce sont aussi les pensionnaires des maisons d’arrêt et de correction, dont certains sont incarcérés par erreurs judiciaires. D’autres attendent depuis plusieurs années, le jour de leurs jugements, pour certains  cinq(5) ans pour, pour d’autres sept(7) à dix(10) ans. Pour elle, en venant en aide aux démunis, c’est une façon de contribuer au développement social dans sa ville.

Et de poursuivre. «Aucun système n’est infaillible. Je voudrais demander au juge d’application des peines, au procureur de la République et au juge d’instruction, d’être encore plus regardant sur certains dossiers pour désengorger la prison de Man qui était faite pour deux cent cinquante(250) personnes à sa création  en 1960 et qui l’an dernier était à plus mille deux(1200) prisonniers, qui ajour’ hui, est à près de mille quatre cent(1400), détenus“, a plaidé Hadja Sylla Sao.

Pour finir elle a demandé aux autres cadres de la région, de la rejoindre dans son projet de soutenir les plus faibles.

Quant à la directrice de la pouponnière, elle a vivement remercié Maître Sylla dont l’assistance annuelle depuis huit ans, est un bol de soulagement pour les enfants de son centre. Le directeur de la prison civile de Man, et celui du centre d’observation des mineurs (Com), ont remercié la donatrice pour ses biens faits.

Le juge d’application des peines, représentant le président du président du tribunal de Man, Monsieur Diaby, et le représentant du procureur, de la République, le substitut Tano, ont chacun à leur tour, manifesté leur gratitude, à Maître Hadja Sylla Sao, pour ses nombreuses actions en faveur des incarcérés et le personnel de la Maison d’ arrêt et de correction de Man.

Simplice Tiagbeu, Correspondant régional Man

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