La présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ), Francine Muyumba, a appelé mercredi, à l’ouverture du sommet Union Africaine – Union Européenne qui se tient à Abidjan, les dirigeants africains et européens à se saisir des recommandations formulées récemment par la jeunesse de ces deux continents.
Il s’agit en effet de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, qui, selon elle, est vital à la création d’emploi, mais aussi à lutter contre le chômage des jeunes.
Pour la représentante de la jeunesse africaine, la situation des migrants en Libye est la conséquence logique d’une frustration de la jeunesse par rapport à la situation socio-économique de leurs pays d’origine.
« Nous recommandons à nos dirigeants de prendre des décisions pour créer de meilleures conditions de vie en Afrique pour freiner l’immigration », a-t-elle lancé. Ajoutant que « l’avenir de la jeunesse est en Afrique, et non en Europe ».
Pour cela, il nous faut ‘‘faciliter l’accès au financement’’ des projets des jeunes pour favoriser l’entrepreneuriat, a plaidé Francine Muyemba auprès des dirigeants africains et européens lors de ce sommet.
Par ailleurs la présidente de l’UPJ a appelé à ‘‘bannir toutes les lois qui empêchent les jeunes de participer à la prise des décisions dans nos nations’’. Evoquant que ‘‘les jeunes sont les mieux placés pour parler de leurs réalités”.
« La jeunesse de notre continent est un atout. Les jeunes doivent être positionnés au centre de nos actions », a martelé le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki.
Même son de cloche du côté du président de la commission de l’Union Européenne Jean-Claude Juncker, qui a appelé à ‘‘faire en sorte que les jeunes soient associés à ce partenariat ».
Quant au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, il a souligné que ‘‘les jeunes sont le moteur de notre société. Il faut les ‘‘écouter”.
Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a pour sa part invité ses pairs à travailler de manière commune à l’épanouissement de la jeunesse africaine dont 60% a moins de 25 ans et qui constitue un atout inestimable pour le continent.
« Nous devons prendre des décisions et des engagements forts, non seulement renouvelés, mais innovants pour garantir leur épanouissement et leur développement », a-t-il préconisé.
Moïse Yao K.