Dans le cadre du Prix Ivoire 2022, les écrivains Sami Tchak,
Dans le cadre du Prix Ivoire 2022, les écrivains Sami Tchak, Boniface Mongo-M’boussa et Yamen Manai ont été invités par l’association Akwaba Culture pour parler des termes littératures, francophonie et monde. Cet échange intellectuel s’est déroulé vendredi 25 novembre 2022 à Abidjan-Plateau, précisément à l’Institut Français.
Wèrè wèrè Liking, présidente du Prix Ivoire 2022, était présente à cet évènement qui a réuni quelques écrivains de renommées internationales. Non seulement elle a exprimé sa joie, mais elle a aussi profité de l’occasion pour exhorter la jeunesse à s’intéresser à la lecture et aux œuvres de l’esprit.
« J’invite les jeunes à s’intéresser à la culture et à la lecture, surtout à leur culture ». Parce que dira-t-elle, pour se développer, il faut connaître ses coutumes, sa civilisation.
Emu, l’écrivain Sami Tchak a traduit sa reconnaissance à ses confrères ivoiriens pour tant d’honneur à son endroit. Il a fait un brillant exposé sur la littérature, en expliquant quelques séquences de certaines de ses ouvrages, notamment ‘’Le continent du tout et du presque rien’’. Dans ce roman, Sami Tchak relate l’histoire de Maurice Boyer, ce jeune français, qui va au Togo pour des recherches, dans le cadre de sa thèse de doctorat.
Par ailleurs, l’auteur s’interroge : comment regarde-t-on l’autre, comment l’invente-t-on, comment écrit-on son histoire ? Autant de question auxquelles Sami Tchak cherche les réponses, d’ailleurs il s’adresse à chacun de nous.
« Le livre a-t-il un avenir ? », L’érudit Sami Tchak donne une réponse empreinte de sarcasme que d’humour mêlée de recommandations à tout le monde, surtout aux jeunes. Il l’a dit vertement : « Deux qualités sont essentielles requises pour être un bon écrivain : adopter l’attitude de la mouche et celle de l’abeille ».
Selon Tchak, la mouche qui a pour lieu de prédilection les dépotoirs, y tire l’essentiel pour sa survie. Pour dire que l’homme doit être capable de reconnaître ses faiblesses afin de les corriger voire les bannir. Plus précisément, l’écrivain fait allusion aux tares de nos sociétés que nous devons nous évertuer à dominer. Concernant l’abeille qui est un être vivant qui est producteur de tout ce qui est succulent, notamment le miel, Sami Tchak entend parler de la perfection, du bon sens de l’homme. Et par ricochet, le visionnaire Sami Tchak recommande aux écrivains de produire des ouvrages digestes, c’est-à-dire opter pour le juste milieu, en pansant les maux de la société à travers l’écriture. « La digestion, c’est de pouvoir œuvrer afin de ressortir quelque chose de singulier en faisant un mélange ingénieux de la pourriture et des belles odeurs ».
Quant à Yamen Manai, il dira tout simplement : « Quand je ne me sens pas bien, la littérature vient à mon secours », pour traduire les avantages de la littérature. Et d’ajouter : « La vie est une chaîne, et l’espèce humaine est un maillon », stipulant que chaque être vivant a un rôle à jouer dans l’univers.
Boniface Mongo-M’boussa a posé une problématique en ces terme : « Est-ce qu’il y a une politique culturelle africaine ? ». Il déclare que tout dépend des Africains eux-mêmes, surtout concernant leur développement socio-économique. Parce que, pour lui, un pays ne peut pas se développer en adoptant la civilisation de l’autre, en abandonnant ses us et coutumes, sa tradition.
Les échanges étaient tellement intéressants, que le public a demandé aux organisateurs de démultiplier de type de rencontre afin d’échanger avec des érudits non seulement pour éclairer la lanterne des Ivoiriens, mais aussi pour changer le paradigme des uns et des autres.
César Kouakou
et Yamen Manai ont été invités par l’association Akwaba Culture pour parler des termes littératures, francophonie et monde. Cet échange intellectuel s’est déroulé vendredi 25 novembre 2022 à Abidjan-Plateau, précisément à l’Institut Français.
Wèrè wèrè Liking, présidente du Prix Ivoire 2022, était présente à cet évènement qui a réuni quelques écrivains de renommées internationales. Non seulement elle a exprimé sa joie, mais elle a aussi profité de l’occasion pour exhorter la jeunesse à s’intéresser à la lecture et aux œuvres de l’esprit.
« J’invite les jeunes à s’intéresser à la culture et à la lecture, surtout à leur culture ». Parce que dira-t-elle, pour se développer, il faut connaître ses coutumes, sa civilisation.
Emu, l’écrivain Sami Tchak a traduit sa reconnaissance à ses confrères ivoiriens pour tant d’honneur à son endroit. Il a fait un brillant exposé sur la littérature, en expliquant quelques séquences de certaines de ses ouvrages, notamment ‘’Le continent du tout et du presque rien’’. Dans ce roman, Sami Tchak relate l’histoire de Maurice Boyer, ce jeune français, qui va au Togo pour des recherches, dans le cadre de sa thèse de doctorat.
Par ailleurs, l’auteur s’interroge : comment regarde-t-on l’autre, comment l’invente-t-on, comment écrit-on son histoire ? Autant de question auxquelles Sami Tchak cherche les réponses, d’ailleurs il s’adresse à chacun de nous.
« Le livre a-t-il un avenir ? », L’érudit Sami Tchak donne une réponse empreinte de sarcasme que d’humour mêlée de recommandations à tout le monde, surtout aux jeunes. Il l’a dit vertement : « Deux qualités sont essentielles requises pour être un bon écrivain : adopter l’attitude de la mouche et celle de l’abeille ».
Selon Tchak, la mouche qui a pour lieu de prédilection les dépotoirs, y tire l’essentiel pour sa survie. Pour dire que l’homme doit être capable de reconnaître ses faiblesses afin de les corriger voire les bannir. Plus précisément, l’écrivain fait allusion aux tares de nos sociétés que nous devons nous évertuer à dominer. Concernant l’abeille qui est un être vivant qui est producteur de tout ce qui est succulent, notamment le miel, Sami Tchak entend parler de la perfection, du bon sens de l’homme. Et par ricochet, le visionnaire Sami Tchak recommande aux écrivains de produire des ouvrages digestes, c’est-à-dire opter pour le juste milieu, en pansant les maux de la société à travers l’écriture. « La digestion, c’est de pouvoir œuvrer afin de ressortir quelque chose de singulier en faisant un mélange ingénieux de la pourriture et des belles odeurs ».
Quant à Yamen Manai, il dira tout simplement : « Quand je ne me sens pas bien, la littérature vient à mon secours », pour traduire les avantages de la littérature. Et d’ajouter : « La vie est une chaîne, et l’espèce humaine est un maillon », stipulant que chaque être vivant a un rôle à jouer dans l’univers.
Boniface Mongo-M’boussa a posé une problématique en ces terme : « Est-ce qu’il y a une politique culturelle africaine ? ». Il déclare que tout dépend des Africains eux-mêmes, surtout concernant leur développement socio-économique. Parce que, pour lui, un pays ne peut pas se développer en adoptant la civilisation de l’autre, en abandonnant ses us et coutumes, sa tradition.
Les échanges étaient tellement intéressants, que le public a demandé aux organisateurs de démultiplier de type de rencontre afin d’échanger avec des érudits non seulement pour éclairer la lanterne des Ivoiriens, mais aussi pour changer le paradigme des uns et des autres.
César Kouakou