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Surchauffe au plan social, récompense des excellents….On ne s’ennuie pas

Abidjan, le 6-11-2021 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Surchauffe au plan social, avec les grèves constatées au niveau du transport urbain et chez les soutanes vertes sans emploi. Récompense des meilleurs ou des excellents dans les différents domaines de la vie sociale, économique, culturelle et sportive, tension au football… On ne s’ennuie pas dans le pays de ton Camarade!

La grève des taxis-compteurs….

1- La grève des taxis-compteurs: les opérateurs du secteur n’auront pas le choix: ou ils s’adaptent ou ils disparaissent. L’évolution du monde change les paradigmes à tous les niveaux. Les nouvelles technologies ne sont pas seulement sur les Smartphones et les réseaux sociaux. C’est tout le corps social et économique qui est impacté. Peut-être que certains ne voient pas venir mais le monde change à la vitesse de la lumière. Plus grave, on n’arrête pas le progrès. Et ce qui facilite la vie aujourd’hui aura forcément les faveurs des consommateurs et des usagers. Les Yango, dans leur modèle social, facilitent la vie. Plus question d’attendre des heures au bord de la route, à attendre un hypothétique taxi rouge, qui viendra ensuite négocier le prix puis s’entendre dire: « Je ne vais pas dans cette direction ». Un clic, un coup de téléphone, le GPS, le coût est connu. On prend ou on laisse. La bataille du futur est désormais comment les anciens du monde des transports urbains intègrent le processus pour leur survie. Même les gbakas et wôrô-wôrô ne sont pas à l’abri… Je comprends l’inquiétude des anciens. Mais le monde ne recule pas. Ce qui était hier, c’était hier…

2- La grève des soutanes vertes: Je suis particulièrement heureux du nombre de hauts cadres formés dans nos universités, ici ou ailleurs. Ma vision personnelle de l’Ecole et de la vie, est qu’il faut que nos État forment les citoyens. C’est cela le rôle régalien d’un État. En fonction de ses possibilités, il emploie certains. Beaucoup d’autres, avec les connaissances académiques et les besoins du marché, créent leurs propres entreprises et deviennent employeurs ou offrent leurs services aux structures privées existantes. La différence se fera alors au niveau de la compétence, l’expérience, la créativité, l’imagination, l’innovation.

3000 docteurs dans les secteurs, j’en suis fier. L’avenir de ce pays n’est pas noir. Seulement voilà, l’État doit apprendre à discuter avec ces jeunes gens et ces jeunes femmes. Ils demandent à servir la nation. Il faut pouvoir les écouter, les orienter, les aider à ouvrir les portes. L’État doit aussi repenser la formation dans les écoles et universités. Quand elle est trop théorique, sans pratique, quand les universités ne forment que des théoriciens, les apprenants attendent tout de l’emploi public. Combien de lycées et collèges ont aujourd’hui des laboratoires de sciences équipés? Combien d’élèves et étudiants qui sortent de nos instituts de sciences savent même placer une ampoule? C’est là, la responsabilité de l’Etat: préparer les jeunes à se prendre en charge à la sortie des écoles et universités. Autrement, ils lui demanderont tout et rien…

3- Journée nationale de l’Excellence: quel bonheur de voir ses mérites reconnus, salués et récompensés par l’Etat! Seul le travail paie. C’est une source de motivation personnelle pour tous ceux et toutes celles qui ont été célébrés-es mais aussi pour la société entière. Chacun aura son tour. Pourvu de faire, toujours bien faire, ce que chacun a à faire. On se plaint, dans nos États africains du manque de modèles. Beaucoup de contre-valeurs sont mises en avant. Et les jeunes finissent par croire qu’il suffit de prendre les raccourcis, courir derrière les hommes et femmes politiques, au péril de sa vie, pour exister. Le travail, la passion que l’on met à exercer son métier est la base même de la liberté. Les performances qui en découlent impactent positivement l’environnement dans lequel l’on vit et cela finit par rejaillir sur soi-même, sa famille, la société. Et cela donne une fin d’année joyeuse avec l’enveloppe de 10 millions FCFA pour chaque lauréat…

…et le Prix d’Excellence ont marqué l’actualité

4- Football: Certains dirigeants de clubs protestent et dénoncent la gestion du comité de normalisation. C’est cela la démocratie. Liberté de pensée. Propositions. Respect de l’autre. Je suis heureux que les responsables de football en Côte d’Ivoire appellent à respecter les textes et les procédures. Ils refusent les assemblées générales biaisées. Le comité de normalisation doit pouvoir les apaiser. Les recevoir et discuter.

Je suis surtout heureux parce que la plupart de ceux qui se dressent contre le comité de normalisation sont justement ceux qui n’organisent pas d’assemblées générales dans leurs clubs respectifs. Et surtout, ne présentent jamais de bilans certifiés. Ils ne peuvent pas exiger des autres ce qu’ils ne font pas. Ils savent donc ce qu’il faut faire pour la professionnalisation de la gestion de leurs clubs. Quand quelqu’un crache en l’air…C’est déjà ça de gagné!

Bon, je suis toujours en mode hibernation. Pour ce que tu sais. Ton Camarade est en pleine forme. Il multiplie les cérémonies publiques. Il reçoit ce samedi 6 novembre 2021, à 11 h30, le vice-président de la République fédérale du Nigeria.

Passe-lui le message: qu’il demande à Tchomba de se reposer. Dieu ne descend pas pour parler aux hommes et aux femmes… Han bon…

La chronique de Fernand Dédeh

 

 

 

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