[Tiebissou] Célébration du trophée de la CAN entre football et traditions ancestrales

[Tiebissou] Célébration du trophée de la CAN entre football et traditions ancestrales

À Tiebissou, la tournée de présentation du Trophée de la CAN allie football, traditions ancestrales et festivités. Retour sur une journée magique où sport et culture se sont mêlés dans une ambiance enjouée.

Tiébissou, Côte d’Ivoire, le 22 août 2024 (crocinfos.net)—11 août 2024, le soleil se levait timidement sur le village endormi de Gbomizambo, berceau de traditions et héritage culturel. Nous sommes dans le département de Tiebissou, région du bélier, centre de la Côte d’Ivoire.

Les habitants, encore engourdis par la chaleur matinale, se préparaient pour une journée mémorable, une journée où le passé et le présent se mêlent dans une atmosphère enjouée et colorée.

Tout a commencé le 11 février 2024, lorsque les Éléphants de Côte d’Ivoire avaient conquis pour la troisième fois le titre tant convoité de champion d’Afrique de football. Dans un match tendu contre le redoutable Nigeria, les Éléphants de Côte d’Ivoire avaient montré leur détermination et leur talent, le tout couronné par une victoire finale 2-1. L’ensemble du territoire ivoirien avait explosé de joie, les rues résonnant des chants et des cris de triomphe.

La Fédération Ivoirienne de Football (FIF), sous la houlette de son président Idriss Diallo, avait décidé de célébrer cette victoire historique en parcourant les terres de la Côte d’Ivoire, amenant avec eux le précieux trophée. Après avoir enflammé les cœurs à Bouaké le 22 juin 2024, c’était au tour de Tiébissou et de Gbomizambo d’accueillir le trophée continental.

La cérémonie était tout un spectacle, un mélange savoureux de sport, de culture et de tradition. Tiébissou et Gbomizambo s’étaient parés de leurs plus beaux atours pour accueillir les invités de marque. À Gbomizambo, les rues étaient ornées de pagnes tissés à la main. Les habitants, vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels.

Au cœur de la cérémonie se tenait le “Tchindan”, le festival du pagne tissé à la main, une tradition ancestrale célébrant l’art et le savoir-faire des artisans locaux. Les étoffes chatoyantes, aux motifs complexes et aux couleurs éclatantes, étaient exposées avec fierté. Elles (étoffes) témoignaient l’ingéniosité et le talent des tisserands de Gbomizambo.

Les autorités locales étaient présentes en nombre, toutes unies pour honorer la mémoire de feu Germain Koffi Gado, premier président de la FIF en 1960. Sous la houlette du Ministre Emmanuel Ahoutou, Directeur de Cabinet du Vice-Président, Tiébissou et Gbomizambo vibraient d’une énergie contagieuse, mêlant passé et présent dans une harmonie parfaite.

Tiébissou et Gbomizambo s’étaient parés de leurs plus beaux atours pour accueillir les invités de marque. À Gbomizambo, les rues étaient ornées de pagnes tissés à la main. Les habitants, vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels.

François M’BRA II, membre de la délégation des IV à la cérémonie

Gervaise Djerehé, sous-préfet de Tiebissou, par ailleurs Présidente de l’Association des Visiteurs Internationaux ( AVI-USA) auprès du préfet du département , Ernest Mathieu Gouassiro, se tenait avec assurance, vêtue d’un élégant costume bien ajusté. Sa cravate, soigneusement nouée, ajoutait une touche de beauté à son allure. Son attitude, à la fois déterminée et charismatique, témoignait de son expérience en tant qu’administratrice.

Sa démarche et ses gestes étaient empreint de fierté, lorsqu’elle brandissait le trophée. Des gestes qui soulignent son engagement envers sa mission et sa communauté. À ses côtés, TED Azouma, Secrétaire Général de l’AVI-USA ,représentant ladite Association à cette cérémonie.

La délégation de la FIF, conduite par son Secrétaire Général, Armand Gouhourou était acclamée. Des héros portant fièrement leur trophée scintillant, symbole de gloire et de réussite.

Alors que le soleil déclinait à l’horizon, la fête se poursuivait, emportant avec elle le souvenir d’une journée magique, où le football, le pagne tissé et la tradition s’étaient unis dans une symphonie parfaite. Et Gbomizambo, village paisible devenu le théâtre d’une grande épopée, s’endormait paisiblement, bercé par le doux murmure des souvenirs et des rêves à venir.

François M’BRA II, membre de la délégation des IV à la cérémonie.


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