Kara, le 03-10-2024 (crocinfos.net) Le 1er octobre 2024, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a pris part à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale togolaise, qui s’est tenue au Palais des congrès de Kara. Cette cérémonie, présidée par SEM Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, a attiré de nombreuses personnalités éminentes, parmi lesquelles le président du parlement béninois, Gbèhounou Louis Vlavonou, et la présidente de la commission parlementaire de la CEDEAO, Ibrahim Méminatou.
Dans son discours, Bictogo a souligné l’importance cruciale de la coopération entre les institutions pour faire face aux défis communs, tels que le terrorisme et la nécessité de renforcer la démocratie en Afrique de l’Ouest. Il a salué les efforts des chefs d’État de la région, notamment Alassane Ouattara, Patrice Talon et Faure Gnassingbé, en faveur d’une Afrique unie et prospère. « Nous devons consolider notre sous-région en renforçant le Parlement de la CEDEAO afin d’atteindre les objectifs des Chefs d’État, notamment la suppression des barrières douanières pour permettre aux entreprises de s’implanter librement dans les autres États », a-t-il déclaré, insistant sur l’émergence de champions régionaux pour la création d’emplois.
Le président Bictogo a également mis en avant le rôle essentiel des organisations d’intégration sous-régionales dans la stabilité et le développement des États de la région. Il a réitéré son appel à l’unité et à la solidarité entre les membres de l’UEMOA et de la CEDEAO, soulignant que ces communautés constituent des outils précieux pour bâtir des ponts entre les institutions et les peuples, tout en défendant les intérêts communs.
En marge de cette cérémonie, Bictogo, accompagné du président de l’Assemblée nationale du Bénin, a été reçu par le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, à Pya, avant de rendre hommage au caveau familial de l’ancien président Gnassingbé Eyadéma.
Engagé dans une diplomatie parlementaire active, le président Bictogo continue de promouvoir une gouvernance participative et une démocratie solide, visant à servir au mieux les intérêts de ses concitoyens et à favoriser l’intégration régionale.
Médard KOFFI