Etre des acteurs de paix, de cohésion sociale et de rassemblement. C’est le vœu cher aux résidents de la “cité des grâces”, située au quartier Académie Diop, dans la commune de Yopougon.
Samedi 06 janvier, le président de l’association des résidents de la “cité des grâces”, Ladji Moïse, l’a encore réaffirmé, lors d’une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an.
« Il y a à peine quatre mois que nous sommes dans cette cité, mais déjà, nous avons fait beaucoup de choses. L’idée de mettre les femmes ensemble, de mettre les hommes ensemble, d’organiser les enfants. Et aujourd’hui, au-delà de cette cérémonie de présentation de vœux, notre souhait c’est d’être des acteurs de paix, de cohésion sociale et de rassemblement », a déclaré M. Ladji.
Pour 2018, « nous voudrions, au travers de toute chose, l’autonomisation de nos femmes. Et c’est à cela que nous allons travailler », a-t-il poursuivi. Puis, de remercier la presse pour son apport inestimable pour le relais des activités de l’association.
Après avoir souhaité une bonne et heureuse année 2018 aux familles résidant dans l’immeuble, la présidente des femmes, Mme Guéblon Andrée, a dressé le bilan des actions menées depuis la mise en place de cette association. Elle a ensuite exposé les projets à venir, qui sont entre autres: la mise en place d’une tontine, l’octroi des machines à coudre, des véhicules de transport (taxi) aux femmes qui n’ont pas encore d’activité. L’objectif, à l’en croire, est de permettre à celles-ci de se prendre en charge et d’être autonomes.
Dogbo Maruis, habitant de la cité, a, pour sa part, exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont participé activement à l’organisation de cette cérémonie. Puis, de rappeler le sens de cette activité.
« Nous avons invité les voisins afin que nous partageons ce moment de joie ensemble. Nous avons décidé que nos femmes se mettent ensemble pour pouvoir s’entraider et s’épanouir. Pour 2018, nous prévoyons des séances de formation en vue de leur faire comprendre l’intérêt, l’opportunité et la nécessité d’être en association », a-t-il conclu.
M. Touré