[Yamoussoukro entrepreunariat féminin] Profession, vendeuse d’alloco (Portrait)

[Yamoussoukro entrepreunariat féminin] Profession, vendeuse d’alloco (Portrait)

L'histoire de Brou Ahou Hervé, a lancé sa petite entreprise "Alloco chez Line" à Yamoussoukro. Ce portrait met en lumière son quotidien, ses réussites, et son éligibilité au FAFCI pour développer son activité.

Yamoussoukro, le 11 novembre 2024 (crocinfos.net) – Elle s’appelle Brou Ahou Hervé, épouse Aka, mère de trois enfants, dont une fille en année de licence de droit, à l’université de Bouaké. Depuis trois ans, elle a monté sa petite entreprise de vente d’alloco, de frites d’ignames et de pomme de terre, baptisée « Alloco chez Line ». Son bureau, sous un arbre, devant son domicile, au quartier millionnaire de Yamoussoukro, en bordure de route. Quelques tables sont disposées pour accueillir les clients. « Je travaillais pour une société. J’ai décidé de m’installer à mon propre compte depuis trois ans », dit la jeune dame qui emploie quatre personnes.

‘’Elle s’en sort plutôt bien. Son business lui permet d’assurer ses charges quotidiennes, de soutenir sa fille.’’

Ses clients, les élèves des collèges privés du quartier Millionnaire, les fonctionnaires de la ville

Sa journée commence tous les jours, tôt le matin. Son époux l’accompagne dans l’organisation. Sa mission, veiller à la disponibilité de la matière première. Elle s’approvisionne au nouveau marché de Yamoussoukro. Les dépenses quotidiennes, entre soixante et soixante-dix mille francs CFA. Recette journalière, entre cinquante et cent dix mille francs CFA. Ses clients, les élèves des collèges privés du quartier Millionnaire, les fonctionnaires de la ville.

Elle s’en sort plutôt bien. Son business lui permet d’assurer ses charges quotidiennes, de soutenir sa fille: « Je souhaite l’envoyer à l’extérieur du pays pour poursuivre ses études de Droit. »

Quand la jeune fille n’a pas cours à Bouaké, elle se précipite à Yamoussoukro pour soutenir sa mère.

À la question : « Connait-elle le FAFCI, piloté par Mme Dominique Ouattara ? »

Sa réponse est cinglante : « Non ». Et pourtant, elle peut en bénéficier pour agrandir son business. Contacté au téléphone, le directeur de communication de la première dame l’a rassurée : « Elle peut prendre contact avec la Coopec de la capitale économique. Elle est éligible. »

Un début de semaine joyeux pour la jeune dame.

Réalisé à Yamoussoukro par Fernand Dédeh


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