[Asec Mimosas] Saison de déceptions et d’espoirs

[Asec Mimosas] Saison de déceptions et d’espoirs

Malgré une saison difficile, l'Asec Mimosas se qualifie pour la Coupe CAF 2025 grâce à la RCA. Fernand Dédeh aborde les détails du match de la coupe nationale, le classement des établissements scolaires et les parcours inspirants de grandes dames ivoiriennes.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 24 juin 2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: Football, la RCA sauve la saison de l’Asec Mimosas, mais la prive de la coupe nationale. Éducation nationale, le classement des établissements scolaires, nouvel indice de performance. Henriette, Simone, ces grandes dames à lire et à respecter. Province, Adzopé a installé son nouveau chef.

Ça s’appelle année blanche ! L’Asec Mimosas a perdu son titre de champion de Côte d’Ivoire, elle a fait rêver les A actionnaires en ligue des champions CAF avant de s’écrouler à l’étape des quarts de finale devant l’Espérance de Tunis. Elle a perdu la finale de la coupe nationale, édition 2024, face au Racing club d’Abidjan, l’équipe de Yopougon.

RCA, vainqueur de la coupe nationale 2023-2024 face à l’Asec Mimosas Ph.Dr

Belle inspiration de la fédération ivoirienne de football de faire jouer la finale de la coupe nationale à Bouaké. Décor exceptionnel, public extraordinaire dans le stade. Bouaké aime le football, l’ambiance, les belles choses. Bouaké retrouvera les Éléphants pour la prochaine fenêtre FIFA.

L’Asec Mimosas et le RCA n’ont pas offert un grand cru, mais le match était plaisant, équilibré, sur une pelouse bien entretenue. Il aura fallu un penalty à la RCA en fin de match pour inscrire pour la première fois, son nom sur le socle de la coupe nationale.

‘’Belle performance de la jeune équipe du RCA qui montre que le travail assidu produit toujours de bons résultats.’’

L’Asec Mimosas n’a pas tout perdu cependant. Grâce au RCA, les Jaune et Noir seront africains (coupe CAF), en ! 2025. La Côte d’Ivoire a quatre (4) places en Afrique.

Belle performance de la jeune équipe du RCA qui montre que le travail assidu produit toujours de bons résultats.

Les bons résultats ! Le ministère de l’Éducation nationale l’exige aux établissements scolaires. Après les résultats du BEPC, un tableau des performances a été réalisé. De sorte à donner les clés de l’analyse et des choix aux parents d’élèves, aux partenaires de l’école, aux enseignants et aux élèves.

« C’est déjà un début en termes de visibilité, pour exhorter les établissements à viser la performance au niveau des évaluations certificatrices », analyse un acteur de l’école. Toutefois, conseille-t-il, l’on devrait catégoriser les établissements pour améliorer les critères de ce classement. »

3365 établissements ont été classés et, curieusement, les cinq derniers, des privés, présentaient, chacun, un candidat au BEPC. Question : comment un établissement peut avoir, pendant une année, un seul élève dans la classe de troisième ? Petromax, à vous l’antenne.

Le public de Bouaké aime le football. Ph.Dr

Donnons l’antenne également à deux dames de valeur, à la fois mères, politiques et intellectuelles. Elles occupent la scène nationale depuis plusieurs décennies. Henriette et Simone. Parcours parallèles, idéologies différentes, mais même engagement, même opiniâtreté sur un terrain considéré jadis comme réservé aux hommes : le terrain politique. Henriette, historienne de formation, raconte sa marche et sa démarche avec ton Camarade dans un livre : « 50 ans de compagnonnage ». Simone a célébré, avec faste, ses 75 ans. Elle paraît toujours aussi tonique, malgré les épreuves. Il y a eu les devancières de la lutte pour l’indépendance, celles de la grande marche de Grand-Bassam et il y a les contemporaines, Henriette et Simone. Et toutes ces femmes et ces jeunes filles qui ne nourrissent plus de complexes dans la société.

Un saut rapide à Adzopé, la capitale de la Mé. Avec l’installation du nouveau chef. Courroie de transmission entre l’administration et les populations, garant de la tradition, soupape de sécurité pour la paix dans sa sphère de compétence.

La chronique de Fernand Dédeh

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