[Billet de la CAN 2023] Bouaké sauve les meubles…Par Ouattara Abdoul Karim

[Billet de la CAN 2023] Bouaké sauve les meubles…Par Ouattara Abdoul Karim

Pour les défis d'affluence lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, Bouaké se distingue avec un public enthousiaste d’environ 20 000 spectateurs. Lisez le Billet de notre correspondant sur place.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 16-1er-2024 (crocinfos.net)—Pour ce début de Coupe d’Afrique des Nations sur les terres ivoiriennes, la fausse note pourrait venir de la vacuité des stades. Le match d’ouverture Côte d’Ivoire-Guinée Bissau, malgré l’affluence, s’est joué devant des gradins quelque peu vides  par endroits. Sur 65 000 spectateurs attendus, l’on a eu droit à moins de 40 000. Dimanche, pour le second match de la poule A au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, le Nigéria et la Guinée Equatoriale ont joué devant des gradins pratiquement sans spectateurs. Idem pour le groupe B au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan comme au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro pour le groupe C.

La satisfaction est venue de Bouaké où 20 000 spectateurs ont rallié le stade de la paix pour suivre le premier match de la poule D entre l’Algérie et l’Angola hier. En dépit de l’heure avancée (20h T.U) pour le début de cette rencontre, le public est sorti massivement. A première vue, on pourrait dire que cela se justifie par la soif que les populations ont de revivre de tels événements pour le moins rares dans la capitale du centre du pays. Mais, il se raconte ici et là que des autorités et/ou élus de la ville ont contribué à cet engouement. Sinon, aucune loi de la proximité n’oblige le public de cette ville à aller voir à une heure aussi avancée l’Algérie et l’Angola jouer. S’il est avéré que les autorités de la ville y sont pour quelque chose, c’est le lieu de les féliciter et les encourager à poursuivre cette politique. Après Bouaké, ce sera au tour de Korhogo puis de San Pedro.

Si nous sommes loin de faire comme les USA – au Mondial 1994 – qui avaient réussi à remplir tous les stades durant le tournoi, essayons de faire comme l’Afrique du Sud à sa CAN de 1996 ou à son Mondial de 2010. Réglons les problèmes de billetterie pour éviter à ceux qui viennent d’autres pays de souffrir. Ce sont tous ces ingrédients qui feront de notre seconde CAN, un tournoi historique, capable de marquer ainsi positivement tous les esprits.

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