Boxe, victoire et scandale, la victoire de la honte. Où est la presse sportive africaine ?

Boxe, victoire et scandale, la victoire de la honte. Où est la presse sportive africaine ?

Emmanuel Koffi, anciennement journaliste sportif à RFI s’interroge pourquoi la presse sportive africaine reste-t-elle silencieuse face à la décision controversée lors du combat opposant Francis Ngannou à Tyson Fury à Riyad. Une victoire contestée et un scandale dans le monde de la boxe.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 29 octobre 2023 (crocinfos.net)—Samedi nuit, à Riyad, en Arabie Saoudite, le combat entre le Camerounais Francis Ngannou et le Britannique Tyson Fury a tenu toutes ses promesses. Un combat de chef. Puissamment disputé. Avec à la clef un pactole de quatre milliards de francs CFA pour Francis Ngannou.

Le temps d’un combat, le Camerounais est donc devenu un homme super riche. Victoire ou non, Francis Ngannou devait recevoir cette somme. Samedi soir, la qualité du combat livré par le Camerounais aurait dû faire aussi de lui le vainqueur de ce combat particulier contre la légende vivante Tyson Fury.

‘’Mon sentiment est aussi que devant ce résultat contestable, la presse sportive africaine reste inaudible. Or parfois, il faut “ferrailler”, après de telles décisions.’’

Pour de nombreux spécialistes et observateurs, en plus de la sacrée somme d’argent que Ngannou va recevoir sur son compte dans les prochains jours, il aurait dû également être déclaré vainqueur de ce combat épique.

Sauf que, au niveau du résultat sportif, deux arbitres sur trois dû combat ont créé la surprise et offert la victoire au Britannique. Fury est allé au sol. Suite à un crochet dévastateur du gauche.

Francis Ngannou n’est pas passé loin de l’exploit, samedi soir à Ryad. Il a été déclaré perdant sur décision partagée des juges.

Beaucoup de spécialistes estiment que l’avis des juges est infondé. Mon sentiment est aussi que devant ce résultat contestable, la presse sportive africaine reste inaudible. Or parfois, il faut “ferrailler”, après de telles décisions.

Sportivement,

EMMANUEL KOFFI

Journaliste

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