[Côte d’Ivoire] Ce qui s’est déroulé Journée internationale de la fille 2017 au lycéen de Mamie Fêtai de Bingerville

La Journée internationale de la fille 2017, placée cette année sous le thème ‘’Empower girls avec pour objectif, renforcer le pouvoir de la fille, lutter contre les violences faites aux filles’’, a été célébrée, le mercredi 11 octobre, au Lycée de jeunes filles Mamie Houphouet Fêtai de Bingerville. Elle était placée sous l’égide des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, et le ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, en collaboration avec l’Unicef-Côte d’Ivoire.

Pour les organisateurs, il était ainsi question de contribuer au renforcement de l’action nationale pour adresser les défis liés à l’amélioration de la situation des filles en Côte d’Ivoire. Pour atteindre ce noble objectif, ils se sont employés à, entre autres, mobiliser la communauté nationale, les partenaires au développement et les leaders féminins autour de questions liées aux droits de la fille.

Ils entendent, en outre, offrir à ces filles en milieu scolaire et hors du système scolaire l’opportunité d’avoir des connaissances et notions sur les potentialités de développement et d’autonomisation de la fille en Côte d’Ivoire, tout en leur présentant des modèles de réussite sociale.

C’est pourquoi, la cérémonie s’est articulée autour de deux panels animés par huit participantes de renom. Notamment l’athlète Marie-Josée Ta Lou, médaillée d’or aux huitièmes Jeux de la Francophonie ; l’entrepreneure Aminata Kéita, la chauffeure de wôrô wôrô Naomie Konan (Prix d’excellence 2016 du meilleur conducteur de taxi communal); la restauratrice Christelle Dougbo ; la bloggeuse Edith Brou ; l’esthéticienne Vanessa Moayé.

Ces dames qui ont su se réaliser à la sueur de leur front ont partagé leurs expériences personnelles avec l’auditoire composé de 500 jeunes filles venues de plusieurs établissements, dont Yopougon, Port-Bouët et de Bingerville, en revenant sur leur parcours atypique.«Quand on a un objectif, il faut s’en tenir et faire des sacrifices pour parvenir à le réaliser. Et, dans ce contexte, seul le travail paie», leur a conseillé la vice-championne olympique. Quant à Vanessa Moayé, elle a rassuré qu’«à partir de rien, on peut devenir quelqu’un».

Le proviseur du lycée hôte de la cérémonie, Dao Mabona, regrettant qu’un seul jour soit réservé à cette action, a demandé à cette frange de la population de s’éloigner de la facilité pour préserver leur dignité. Évoquant par ailleurs les violences dont les adolescents sont victimes, Sophie Chavanel, responsable de la communication Unicef Côte d’Ivoire, a fait savoir que la probabilité de subir ces actes est plus grande pour les filles. D’où, pour elle, l’intérêt de ce type d’activités pour sensibiliser avec l’espoir de parvenir à altérer cette situation.

Avec M. B.