[Côte d’Ivoire] Voici le dossier qui détonne dans le monde entier

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 28-3-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: Procès des trafiquants de drogue, jour de réquisitions et de plaidoiries. Sénégal, les chiffres provisoires de l’élection présidentielle connus. Douleurs et larmes pour accompagner MAM.

Les mots vont siffler dans la salle d’audience du pôle pénal, économique et financier ce jeudi 28 mars 2024. Le bureau du procureur et les avocats des prévenus vont dire leurs faits. 19 personnes, accusées de trafic de drogue, sont jugées depuis le 22 décembre 2023 à Abidjan. Deux tonnes de cocaïne d’une valeur de 41,1 milliards de FCFA avaient été saisies par les limiers de la police nationale.

Le boulot du tribunal est facilité par le chef du réseau des trafiquants. Il est volubile et avoue tout. L’homme n’est pas un enfant de chœur. Le trafic de drogue est son job. Ancien policier espagnol, déserteur, il règne sur le golfe de Guinée. Il est connu des fichiers des polices sous-régionales, recherché dans le monde entier.

‘’Le hic, il a pu quitter le Mali et s’est installé en Côte d’Ivoire pour prendre la tête de la filière sud-américaine du trafic de drogue. Simplement parce que la coopération policière n’a pas fonctionné. Un homme expérimenté, très structuré, sympathique, prêt à tout pour échapper à la police.’’

Il a été cité, pour la première fois, dans l’affaire de l’affaire « Air Cocaïne au Mali en 2009 ». L’avion, bourré de cocaïne,   avait atterri dans le désert malien, la cargaison récupérée, l’avion détruit. Il a ensuite été condamné dans ce pays pour avoir dépecé à la tronçonneuse un collaborateur qui, selon ses dires, l’aurait menacé de mort. Au nombre de ses hauts faits d’armes, il a fait couler un bateau transportant une importante quantité de drogue en haute mer, refusant tout secours et toute assistance.

Le hic, il a pu quitter le Mali et s’est installé en Côte d’Ivoire pour prendre la tête de la filière sud-américaine du trafic de drogue. Simplement parce que la coopération policière n’a pas fonctionné. Un homme expérimenté, très structuré, sympathique, prêt à tout pour échapper à la police.

C’est cet homme que la police ivoirienne a arrêté en 2022 alors qu’il tentait de fuir le pays, avec sa mère et ses animaux de compagnie, par l’eau à Assinie. Il aura tout tenté pour échapper à la police, n’hésitant pas à proposer la somme de deux milliards FCFA aux responsables pour plomber l’affaire. Malheureusement, c’était la fin de la course pour lui, cette fois. C’est un gros poisson de la drogue recherché à la fois dans son pays d’origine et par la police du monde entier qui est tombé à Abidjan. Le parrain, Miguel Angel Devesa Mera! La justice ivoirienne est face à un dossier qui détonne dans le monde entier.

Au Sénégal, la victoire de l’opposition à la présidentielle du dimanche 24 mars est confirmée après la publication des résultats provisoires. Ce n’est pas le ras de marrée annoncé, mais la démocratie a triomphé. Le vainqueur, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a obtenu 2.434.751, soit 54,28% et le vaincu, Amadou Ba, 1.605.086, soit 35,79%. Il n’y avait pas vraiment photo.

‘’Il aura tout tenté pour échapper à la police, n’hésitant pas à proposer la somme de deux milliards FCFA aux responsables pour plomber l’affaire. Malheureusement, c’était la fin de la course pour lui, cette fois.’’

Pas d’autres choix que de s’incliner devant la volonté de Dieu. Nous serons rassemblés ce jeudi en milieu de matinée au tour du corps inerte de l’ancienne handballeuse, sportive de haut niveau, ex-directrice de l’office national des Sports, ex-présidente de la commission infrastructures du Cocan. Elle aura tout donné pour la réalisation des infrastructures sportives de la CAN2023, grillant sa santé. Le 12 septembre 2023, au moment où le stade d’Ebimpé prend l’eau sous l’effet de la pluie exceptionnelle, elle est en soins intensifs à l’extérieur. À peine s’est-elle relevée, qu’elle est venue vivre la fête du football avec ses compatriotes. . MAM, nos larmes vont arroser ton chemin, championne !

La chronique de Fernand Dédeh