[Côte d’Ivoire vs Gabon] Les Éléphants sont prévenus, ce soir

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 7-6-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: les éléphants sont prévenus : les Panthères ne sont pas en villégiature à Korhogo. Mines, pétrole et énergie, les perspectives sont bonnes pour la Côte d’Ivoire. Le Blanc de la Mé, de retour au pays. Il a fini à Harvard.

La dernière séance d’entraînement des Éléphants au stade AGC de Korhogo, ouverte pendant un quart d’heure à la presse, a confirmé les propos tenus dans la matinée par le sélectionneur national : tous les joueurs sont concernés, frais et motivés. Infirmerie vide.

La mise en place observée montre un dispositif de pression continue sur le porteur du ballon, des mouvements rapides, empêchant ainsi l’adversaire d’asseoir son jeu, s’installer dans une espèce de confort, de prendre confiance.

Emerse Fae, le coach des Eléphants footballeurs

De son côté, le sélectionneur gabonais a été cash avec les Éléphants : « Nous respectons les champions d’Afrique. Nous les félicitons pour leur titre. Mais, ça, c’était hier. Aujourd’hui, nous avons un rêve, nous qualifier pour la coupe du monde. »

Il a ajouté une phrase assassine : à valeurs égales, la différence se fera au mental. Ivoiriens et Gabonais se connaissent. Certes, les Éléphants surfant sur la victoire à la CAN2023 partent avec les faveurs des pronostics, mais les panthères de la forêt équatoriale ont déjà montré qu’elles savaient dérouter les Éléphants. La défaite des Ivoiriens à Bouaké (1-2) en 2017 est un exemple. Emerse Fae le sait et compte énormément sur le 12ᵉ homme, les supporters de Korhogo. « Les joueurs ont besoin de ressentir l’ambiance de la CAN2023 ». C’est un appel à la mobilisation.

‘’Il a ajouté une phrase assassine : à valeurs égales, la différence se fera au mental. Ivoiriens et Gabonais se connaissent. Certes, les Éléphants surfant sur la victoire à la CAN2023 partent avec les faveurs des pronostics, mais les panthères de la forêt équatoriale ont déjà montré qu’elles savaient dérouter les Éléphants.’’

Le grand rêve des joueurs ivoiriens, battre le Gabon et s’installer seuls en tête du classement de la poule F.

Le grand rêve au ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, est d’intégrer, d’ici à 2030, l’organisation des pays producteurs du pétrole. Les perspectives sont bonnes selon le premier responsable de ce département. « Les récentes découvertes, aussi importantes soient-elles, semblent négligeables par rapport à celles que nous espérons dans les années à venir », dit-il.

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Au niveau des mines, le nombre de permis de recherche est passé de 120 en 2012 à 189 en 2023. Les permis d’exploitation et projets d’exploitation en cours sont passés de 9 à 28 sur la même période. « Je suis heureux de vous informer que des indices probants indiquent que la moitié ouest et le nord-est de notre pays regorgent de minerais stratégiques et critiques. »

Au niveau de l’énergie, des efforts indéniables ont été réalisés, mais des défis importants restent à relever selon le patron du secteur : « La demande d’électricité augmente très vite, tirée par la croissance démographique, le développement économique et la hausse des températures due au changement climatique. »

Les Ivoiriens se plaignent, pour l’instant, des factures lourdes pour leurs poches et des coupures de l’électricité.

Pour porter et supporter le rêve ivoirien tout court, les moyens financiers seront nécessaires pour les investissements et la recherche, mais aussi et surtout, des ressources humaines bien formées, compétentes, disposées à lutter contre la corruption.

C’est le message principal que l’ex-premier ministre ivoirien a passé pendant six (6) mois aux étudiants de Harvard. “Les défis à relever sont si nombreux. La jeunesse africaine doit être prête.”

Il a achevé son cycle de conférences. Certains lui ont reproché le choix de Harvard pour partager sa vision du monde, du développement et ses expériences. Il est désormais de retour au pays…

La chronique de Fernand Dédeh