Dédicace de ‘’Fin d’une génération en Côte d’Ivoire’’ : Diensia Oris-Harmel Bonhoulou présente le portrait-robot du successeur d’Alassane Ouattara
L’écrivain, Diensia Oris-Harmel Bonhoulou, a dédicacé son œuvre intitulée : ‘’Fin d’une génération en Côte d’Ivoire’’ le jeudi 2 novembre 2017 à l’hôtel Tiama au Plateau, au cours de laquelle il a indiqué que la succession du Président Alassana Ouattara ne devrait pas faire l’objet de polémiques. Une œuvre parue le 25 octobre 2016, éditée par L’harmattan.
Après fait de l’ordre de succession générationnel établi à travers l’histoire politique ivoirienne, Diensia Oris-Harmel Bonhoulou a braqué ses projecteurs sur les enjeux des élections présidentielles de 2020, année au cours de laquelle une passation de flambeau à la génération post-indépendance s’impose. À l’en croire, l’année 2020 qui se profile à l’horizon annonce un évènement majeur en Côte d’voire : celle de la de la fin de la génération des ténors de l’après-Houphouët avec Alassane Ouattara.
« Je n’ai pas l’intention de me présenter en 2020 ». Une annonce faite par Alassane Ouattara, devant le corps diplomatique en 2014 qui, pour l’auteur met fin au débat d’un retour au pouvoir de celui-ci.
Par ailleurs, la nouvelle ère s’ouvre sur une nouvelle génération sur les notions telles que ‘’l’esprit d’équipe ’’. Une notion qui, pour lui, fut ‘’un échec’’, parce que ce fut l’un des piliers qui n’a pas été respecté par ses héritiers.
« Houphouët-Boigny n’a jamais songé à un successeur, mais à une équipe dont les membres devraient prolonger ses actions », a indiqué Diensia Oris-Harmel Bonhoulou.
À quelques mois de la présidentielle de 2020, son œuvre de recherche propose entre autres, de ‘’faire un procès de l’extrémisme afin de l’éradiquer définitivement de la vie politique ivoirienne’’, ‘’de régler définitivement la question de la citoyenneté en Côte d’ivoire dans la mesure où la crise ivoirienne fut en réalité liée à la définition de la citoyenneté’’, ‘’de s’accommoder à la bipolarisation de la vie politique ivoirienne, qui peut être facteur de stabilité’’.
Car, coupe-t-il cours, ‘’la vie politique ivoirienne reste influencée par l’image des deux candidats de la présidentielle de 1990, à savoir Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo’’. Cette évolution a, selon lui conduit les partis politiques vers deux pôles dominants avant de s’affronter pour la prise du pouvoir au détriment du pluralisme.
« En somme, une vie politique bipolarisée sera facteur de stabilité, elle permettra aux deux grandes générations politiques d’émerger. Du côté des Houphouetistes, la dernière génération d’excellence du Meeci composée de la nouvelle bourgeoisie de l’excellence dispose aujourd’hui de toute la légitimité de revendiquer cet héritage (fortune, lien étroit avec la France, produits de l’excellence, enfants du système financier international)», a soutenu l’auteur. Cependant, conclut-il, « la génération Fesciste ne dominera la Côte d’Ivoire que si elle se réconcilie, et accepte de reprendre le lourd héritage de Laurent Gbagbo.»
L’œuvre de recherche critique de Diensia Oris-Harmel Bonhoulou (écrivain, politologue, consultant politique) ouvre la voie à suivre à celui que ‘’Dieu donnera à la Côte d’Ivoire’’ à la présidentielle de 2020. Et dans le même temps dessine le portrait-robot de celui-ci : ‘’un rassembleur’’, ‘’un homme propre’’ en qui, une équipe se reconnaîtra pour conduire les actions du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne.
Le Montagnard
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