[Élections locales apaisées du 2 décembre dans le Guémon] Absence de réaction significative des partis politiques et de la population face aux efforts de sensibilisation du collaborateur du Médiateur de la République

Duékoué, le 14-11-2023 (crocinfos.net) Initialement prévues pour le lundi 13 novembre 2023, les rencontres entre le médiateur délégué de la République, les politiciens, et les habitants cosmopolites de Duékoué, sur la ‘’Sensibilisation des élections apaisées du 2 décembre’’, ont été ajournées indéfiniment. L’absence de mobilisation a éveillé des interrogations sur cette initiative cruciale, à quelques jours de la reprise des élections locales couplées du 2 septembre dernier dans le Guémon.

Des absences décevantes malgré une thématique cruciale

Les réunions, prévues de 9h30 à 13h et de 14h30 à 18h, n’ont pas eu lieu dans la salle Paul Guidibo. La faible participation, tant des politiciens que des habitants, contraste avec l’importance de la sensibilisation autour des élections locales. Un maigre public, bien en deçà des attentes, a répondu à l’appel, remettant en question l’engagement envers la démocratie et le dialogue dans la région.

Bilan décevant pour le collaborateur du Grand Médiateur

Dans le Département de Duékoué, la sensibilisation du collaborateur du Grand Médiateur, Adama Toungara, a été marquée par un bilan décevant. Seuls quatre représentants de candidats sur neuf ont répondu à l’appel, suscitant des interrogations sur l’implication des acteurs politiques et de la population dans la promotion d’élections apaisées.

Des interrogations profondes face à l’absence criante

L’initiative louable du Grand Médiateur n’a pas atteint ses objectifs. Les absences notables posent des questions fondamentales sur la réticence aux échanges sur la paix, pilier du développement durable à Duékoué. Qui tire les ficelles dans le Guémon ? À qui bénéficient réellement les tensions électorales ? Les élections locales du 2 décembre réservent-elles des surprises ? Les habitants du Guémon relèveront-ils le défi de la cohésion sociale pour le développement durable de leur terre ancestrale ? Ces interrogations restent complexes et méritent une attention particulière face à un contexte électoral tendu.

Laine Gonkanou, Correspondant Régional