(Kabakouma Apres le carnage)Le gouvernement prend en charge les blessés

Suite au drame survenu dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 fevrier à Kabakouma, à 9km de Biankouma, le gouvernement a envoyé le ministre Albert Mabri Toikeusse pour soutenir les blessés.

Pour rappel, ce drame a fait 3 morts, 2 blessés graves et de nombreux déplacés. C’est le préfet de Biankouma, Hamilton NGuessan N’dry qui a fait le point de la situation à l’émissaire du gouvernement avant de plaider pour la création d’une cellule locale de crise. En plus des 2 blessés et des 3 morts, le préfet a annoncé 69 déplacés dont 55 baoulés, 5 Burkinabès et 9 Lobis au commissariat de Biankouma.
« (…) Le président de la République qui compatit à votre douleur, nous envoie vous dire yako. Oui, la mise en place d’un comité local de dialogue s’impose. Mais la sagesse doit nous habiter dans tous nos comportements. Nous ne devons plus accepter que ce qui est arrivé à kabakouma se répète. Nous devons rester attachés à la paix en gardant à l’esprit, les valeurs que nous a laissé feu, le Général Guei Robert » indique Mabri.

Il a ensuite appelé les différentes communautés au vivre ensemble dans la joie et la paix. Aussi, appelle-t- il ses parents à ne plus vendre leurs terres. Mais plutôt à les mettre en valeur. Les chefs de communautés Burkinabe, Zié Jean Marie, NGo Jacques et Baoulé ont tous demandé pardon à leurs tuteurs de Kabakouma pour le préjudice subi. Au nom de la chefferie du département de Biankouma, Wohi Mayeré qui a déploré ce qui est arrivé, a plaidé pour le respect des us et coutumes Dan.

C’est un montant de 5 millions de francs que le président de la République a donné aux parents endeuillés. Quant aux blessés, ils ont été évacués d’urgence à Abidjan pour des soins appropriés. Notons que le commissaire Bleu Charlemagne, l’ex international Abdoulaye Traore étaient de la délégation du ministre Mabri.

Seydou Badjan, correspondant régional