La route ne tue pas, ce sont les hommes qui tuent

La route ne tue pas, ce sont les hommes qui tuent

Ai-je écrit il y a quelques mois. De nombreux posts sur les accidents de la circulation en quelques mois.

Des dizaines de milliers de morts sur nos routes depuis des décennies.

L’accident du samedi dernier ayant coûté la vie à une famille a choqué. En criminologie, les circonstances, la période, la personnalité des victimes, dans une situation de drame créent des chocs d’amplitude différente au sein de la population.

Cela a été le cas de la jeune étudiante Larissa poignardée par des jeunes délinquants en 2016 à Yopougon et retrouvée au petit matin dans une mare de sang.

Le samedi, tout le monde a été en état de choc. Chacun s’est senti concerné.

Ce n’est pas le premier accident. Ce ne sera malheureusement pas le dernier, tant que certains individus tiendront les volants de voiture comme des kalachnikovs, prêts à « rafaler ».

‘’Des vies volées, violées arrachées, emportées, brisées, cassées, déchirées. Une innocence massacrée. Que de drames’’.

Le même samedi, alors que les hommages affluaient, un automobiliste a écrasé une femme et son enfant au bord de la route à Bingerville. Un accident de nature similaire a eu lieu à Yopougon.

Des vies volées, violées arrachées, emportées, brisées, cassées, déchirées. Une innocence massacrée. Que de drames.

Et pourtant… il y a tant de place pour la vie, pour l’amour. Pour la vie ….

Cette insouciance sur les routes. Depuis l’invention du véhicule, ce sont des centaines de millions de personnes qui sont décédées dans des accidents de circulation.

‘’Certains continueront à vivre et à conduire comme ils l’ont toujours fait, avec agressivité et inconscience. Des jeunes ivres feront des courses de véhicules et de motos, se sentant au-dessus des Lois de la République’’.

Comment donc arrivez-vous à penser que vous pouvez conduire ivre, faire des courses sur des routes urbaines, effectuer des slaloms sur les voies, sans risquer de vous tuer vous-mêmes et de tuer les autres ?

Certains continueront à vivre et à conduire comme ils l’ont toujours fait, avec agressivité et inconscience. Des jeunes ivres feront des courses de véhicules et de motos, se sentant au-dessus des Lois de la République.

Deux voies salutaires pour sortir de ces cascades meurtrières : la répression sévère en ce qui nous concerne mais surtout l’éducation des populations et des automobilistes pour que plus jamais cela n’arrive.

La route ne tue pas, ce sont les hommes qui tuent…

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Par Vincent Toh Bi Irié,

Préfet Hors Grade,

Préfet de Région, Préfet d’Abidjan

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