Le Mali se méprend grave, les questions qui fâchent

Le Mali se méprend grave, les questions qui fâchent

Le Mali se méprend grave avec l’arrestation des militaires ivoiriens que la junte militaire au pouvoir accuse de mercenaires. Des questions qui fâchent ne manquent pas.

Abidjan, le 12-7-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: L’actualité bouge. Même à Balouzon, on n’échappe pas aux ondes, parfois sismiques. Le Mali se méprend grave. Même Bob Denard ne débarquait avec deux avions, des hommes et du matériels en plein jour, pour les fameux coups d’Etat de l’ère « Jacques Foccart ». Le Blanc de la Mé a abordé la question de la vie chère dans un mur de son…

Les autorités politiques et militaires ivoiriennes font preuve de patience, de sérénité mais de fermeté après l’interpellation à l’aéroport de Bamako, au Mali, ce dimanche 10 juillet 2022, d’une cinquantaine de soldats ivoiriens. « Nous sommes encore en discussions. Ce n’est pas possible qu’il en soit ainsi. L’ONU ne l’acceptera pas, personne ne l’acceptera. ». Le ton est à la fois diplomatique et militaire. Mais personne ne veut ajouter de l’huile sur le feu. L’objectif est clair côté ivoirien: « obtenir la libération des soldats ».

Les autorités maliennes sont-elles, formelles: « il a été établi que les quarante-neuf (49) militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali. Par conséquent, ils ont été immédiatement interpellés et leurs armements, munitions et équipements ont été saisis. ».

Cette affirmation fait sourire des militaires ivoiriens. Ils pointent du coup, ce qu’ils qualifient « d’incohérences » dans les éléments de langage des autorités militaires maliennes. Questions basiques.

  1. Si, comme elles le prétendent, les autorités ivoiriennes ont dit ne pas reconnaître ces éléments, d’où viennent documents publiés par leurs activistes et portant liste nominative des éléments du détachement?

2- Pourquoi demandent-ils aux allemands de mettre fin à la mission de protection de leur base? N’est-ce pas reconnaître que cette mission est confiée à ce détachement qu’ils qualifient de mercenaires?

‘’Les autorités politiques et militaires ivoiriennes font preuve de patience, de sérénité mais de fermeté après l’interpellation à l’aéroport de Bamako, au Mali, ce dimanche 10 juillet 2022, d’une cinquantaine de soldats ivoiriens.’’

Clairement, Les soldats interpellés ce dimanche 10 juillet 2022, à l’aéroport de Bamako ne font pas partie de l’un des contingents de la MINUSMA. Ils sont du groupe des éléments nationaux de Soutien (NSE), des effectifs nationaux déployés par les Pays Contributeurs de Troupes, en soutien à leurs contingents. La pratique est courante lors des missions de paix, selon le porte-parole de la Mission des nations unies au Mali.

L’un des documents publiés par des activistes maliens

Et si la réalité était ailleurs? Bataille pour la gestion de l’activité de protection de la compagnie de la Sahelian aviation Service? « Invitons la Compagnie aérienne « Sahelian Aviation Services » à confier dorénavant sa sécurité aux forces de défense et de sécurité maliennes ». Le détail-ci explique tout. Dans le milieu de la presse, on parle de « Gombo gluant »…

‘’Les autorités maliennes sont-elles, formelles: « il a été établi que les quarante-neuf (49) militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali. Par conséquent, ils ont été immédiatement interpellés et leurs armements, munitions et équipements ont été saisis.»’’

En Côte d’Ivoire, le Gombo n’est plus gluant. Les consommateurs se plaignent des coûts des produits sur les marchés. Le Blanc de la Mé a tenté de les rassurer. En rappelant les mesures déjà prises par le gouvernement pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, le plafonnement des prix des produits de consommation courante notamment, la lutte contre l’inflation, la volonté affichée de changer à la fois le mode de production et le mode de consommation des Ivoiriens. C’est le Père fondateur qui disait « la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. ». JPA a essayé d’être le plus pédagogue possible.

En réalité, les Ivoiriens sortent de leurs bulles maintenant: tout devient cher parce que le marché national est tributaire de l’importation. Quand l’extérieur est enrhumé, l’intérieur tousse. La question est comment revenir aux fondamentaux de la production et de la consommation sans renoncer l’ouverture sur l’extérieur? Équation complexe, aussi bien pour les gouvernants que pour les citoyens…

La chronique de Fernand Dédeh

 

 

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