[Mali] Les faîtières de la presse dénoncent la dictature, de  la  liberté d’expression et la liberté de la presse contre les journalistes

[Mali] Les faîtières de la presse dénoncent la dictature, de la liberté d’expression et la liberté de la presse contre les journalistes

Les faîtières de la presse du Mali sont en grève contre la dictature des autorités de la transition et s’engagent à faire un black-out sur la couverture des activités gouvernementales de la transition jusqu'à à la libération du confrère, Ras Bath. Dans un communiqué de presse du jour, cinq organisations, faitières de la presse du Mali, s’inquiètent de la détérioration de la liberté d’expression et la liberté de la presse dans leur pays avec l’enlèvement du chroniqueur Ras Bath à son domicile.

Abidjan, le 26-12-2020  (https://crocinfos.net/) Les faîtières de la presse du Mali sont en grève contre la dictature des autorités de la transition et s’engagent à faire un black-out sur la couverture des activités gouvernementales de la transition jusqu’à à la libération du confrère, Ras Bath.

Dans un communiqué de presse du jour, cinq organisations, faitières de la presse du Mali, s’inquiètent de la détérioration de  la  liberté d’expression et la liberté de la presse dans leur pays avec l’enlèvement du chroniqueur Ras Bath à son domicile. Sans que la justice ne soit saisie du dossier. « Après avoir organisé une conférence de presse pour dénoncer ce rapt qui ne dit pas son nom et ses auteurs présumés, les faîtières de la presse entendent mener  des actions communes pour exprimer leur colère contre le rétrécissement de la liberté d’expression et de presse », martèle communiqué.

En effet, selon les faitières des médias il s’agira de prime abord, de ‘’boycotter’’ la couverture de toutes les activités institutionnelles, et d’observer une journée sans presse. « D’autres actions d’envergure suivront si la situation perdure », ajoutent les signataires.

Par ailleurs, ils exigent que l’affaire soit transmise à la justice ou la relaxe pure et simple de Ras Bath et, invitent les journalistes maliens à rester mobilisés ‘’pour que le Mali reste un État de droit’’.

En revanche, les faîtières de la presse saisiront les organisations internationales de défense des droits de l’Homme et de la presse et toutes les Ambassades et les Chancelleries, des dangers qui guettent la liberté d’expression et de presse au Mali.

Ci-dessous la liste des organisations de la presse signataire :

Pour la Maison de la Presse : Dramane Aliou Koné

Pour l’Urtel : Bandiougou Danté

Pour l’Assep : Bassidiki Touré

Pour l’Appel-Mali : Modibo Fofana

Pour l’Unajom : Fakara Faîke

Après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.

Cette disposition alarmait la Cedeao, inquiète que la junte ne s’en serve pour refaire main basse sur une transition dans laquelle elle joue déjà un rôle prééminent.

Bienvenue Rolande Kwado

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